La Saed solde ses comptes avec le Directeur de Publication du journal Les Échos

Monsieur,

Conformément aux articles 84 à 90 de la loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse, je demande à exercer un droit de réponse pour un article paru dans vos colonnes dont voici les références :

Date de publication : 12 août 2020
Titre : « Marchés de terrassement, de génie civil et de construction de pistes rurales : La SAED et son DG épinglés pour un marché de plus de 12 milliards »
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En effet, le 12 août 2020, le quotidien les ECHOS publiait un article intitulé « Marchés de terrassement, de génie civil et de construction de pistes rurales : La SAED et son DG épinglés pour un marché de plus de 12 milliards », dans lequel la société et son Directeur Général furent directement mis en cause.

Ceci constitue une accusation extrêmement grave, non fondée et qui porte atteinte à l’honorabilité du personnel de la SAED et de son Directeur Général.

Le géniteur de ce titre est mal intentionné et de mauvaise foi. Il n’a qu’un objectif : nuire, détruire et salir la SAED, son personnel et son DG qui faut-il le rappeler est un pur produit de la boite, un homme du sérail avec plus de 30 ans d’expérience.

Toutefois, il devient opportun, pour éclairer la lanterne du contribuable sénégalais qui finance directement ou indirectement ces projets de développement, d’apporter quelques clarifications sur ce dossier qui n’a pas encore connu un dénouement.

Il convient pour cet exercice, de rappeler au préalable, quelques notions basiques et essentielles sur les procédures de passation de marché publics au vu des dispositions du Code des Marchés Publics du Sénégal (CMPS) afin de permettre aux lecteurs non-initiés, d’avoir une base qui leur permettra d’apprécier, ultérieurement de l’objectivité ou non de tels articles qui font régulièrement les choux gras d’une certaine presse qui voue aux gémonies, parfois à tort, des Autorités Contractantes.

Compte tenu de la largesse des modes de passation de marchés traités dans le CMPS, nous allons juste nous limiter aux procédures portant sur les marchés de travaux, passés par appel d’offres ouvert qui correspondent à la situation de l’appel à concurrence objet de l’article susmentionné.

Comme indiqué à l’article 60 du CMPS, « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, sans négociation, après appel à la concurrence, au candidat qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats et qui réunit les critères de qualification également mentionnés dans le dossier d’appel à la concurrence ».

De cette disposition, il ressort clairement que l’attribution d’un marché n’est pas faite en considérant uniquement l’offre la moins disante. En effet, en sus de cet aspect, le candidat doit non seulement présenter une offre conforme pour l’essentiel mais satisfaire également aux critères de qualification requis.

Après publication des résultats, le candidat ECOTRA SA qui pense être lésé, a fait un recours gracieux puis contentieux au niveau du Comité de Règlement des Différends (CRD) de l’ARMP. Après examen, le CRD a ordonné à la SAED de reprendre l’évaluation et non la procédure, contrairement aux allégations mensongères du journal « Les Echos » qui excelle dans le dénigrement et la calomnie mensongère.

A cette étape de la procédure, le projet de marché n’est même pas entamé à plus forte raison, la souscription du contrat. Dans ces conditions, le terme ignoble « épinglé » utilisé par le journal n’a pas sa place et relève d’une pure intention délibérée de nuire et de porter atteinte à une structure qui excelle dans son domaine de prédilection au profit du monde paysan.

Telle est la vérité des faits qui, du reste, n’ont rien à voir avec ce titre diffamateur, calomniateur et mensonger dont l’auteur ne semble être motivé que par le souci de nuire à l’honorabilité de la SAED et de son Directeur Général.

Nous tenons dans ces circonstances à rappeler que, toute modestie mise à part, la SAED reste une référence en matière de passation de marché au Sénégal et au-delà eu égard aux résultats d’audit dont elle fait annuellement l’objet aussi bien par l’ARMP que par les partenaires techniques et financiers avec lesquels, elle travaille depuis plusieurs décennies.

Ces performances lui ont valu d’être visitée régulièrement par plusieurs délégations de différents pays et de différentes structures. A ce titre, la SAED constitue une référence dans la sous région.

Au regard de ce qui précède, en tant qu’Agent de développement et collaborateur de la SAED dans la zone du Lac de Guiers, par ma voie et celle des producteurs nous exigeons que le journal les ECHOS diffuse l’intégralité de cette réponse et ce, en vertu de l’article 85 de la loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la Presse.

Monsieur le Directeur Général, n est –il pas temps que la justice punisse fermement ces actes qui peuvent détruire et saccager en un rien de temps les efforts des braves producteurs et travailleurs qui sont à coté de leur Directeur General pour relever les défis de l’heure ?

En vous remerciant pour l’attention que vous porterez à cette demande, nous vous prions d’agréer Monsieur le Directeur de publication du journal les ECHOS, nos salutations distinguées.



Seyfour Sarr, Agent de Développement

sarrsefour@yahoo.fr

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