Khalifa Sall à Sonko : « Dara bessufi » face aux obstacles pré-électoraux

Depuis le début du processus électoral, Ousmane Sonko affronte une série de revers judiciaires dans sa quête pour voir sa candidature présidentielle validée.

Les obstacles se multiplient avec sa radiation des listes électorales, le rejet des fiches de parrainage et, récemment, le refus de sa caution par la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc). Face à cette situation complexe, Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, a partagé son expérience similaire lors d’une déclaration à Matam vendredi dernier.
Dans une déclaration reprise par iGFM, Khalifa Sall déclare : «Je pense qu’ils ont raison de se battre, ils ont raison d’insister, d’ouvrir toutes les voies qui leur permettraient d’être acceptés. Comme je dis toujours, ‘‘Dara bessufi’’ (ce n’est pas nouveau). J’ai vécu cela de 2017 à 2019. J’ai traversé 28 mois de parcours judiciaire pour être candidat».
Il a rappelé les manœuvres qu’il a dû affronter, soulignant qu’il avait même fallu une « violation de la loi » pour écarter sa candidature en arguant que le rabat-d‘arrêt n’était pas suspensif. Malgré la validation de son parrainage, un dossier valide et un casier judiciaire vierge, il avait été éliminé.
«Moi je comprends qu’ils puissent se battre jusqu’au bout. C’est ça un homme politique. Il faut qu’il sache ce qu’il veut et qu’il aille jusqu’au bout. Maintenant, le processus est le même, on verra ce que ça va donner», a conclu Khalifa Sall, exprimant sa solidarité envers Ousmane Sonko et les défis auxquels il fait face dans cette période cruciale de la course présidentielle.