Jeu de chaises musicales à l’Assemblée nationale : Ces députés en danger de perdre leur siège

Dans l’éventualité d’une non-dissolution de l’Assemblée nationale, les députés du Pastef, devenus ministres, doivent renoncer à leur siège parlementaire.

Cette obligation découle des nouvelles dispositions de l’article 54 de la Constitution, adoptées lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019, qui imposent aux députés-ministres de « suspendre leur mandat ».

Cependant, rappelle Walfquotidien, des membres du camp présidentiel pourraient inverser cette situation. Huit responsables, dont le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres personnalités telles que l’ancien Premier ministre Amadou Ba, ont la possibilité de réintégrer l’Assemblée nationale. C’est le cas également de Mariama Sarr (Formation professionnelle, Apprentissage et Insertion), l’ex-ministre de la Femme, Fatou Diané, l’ancien ministre de l’Agriculture et candidat malheureux à la Présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye, et le ministre-conseiller, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké. Ces personnalités avaient initialement cédé leur siège peu après le début de la 14e législature en septembre dernier.

Pour réintégrer l’hémicycle, ils doivent adresser une demande au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, afin de récupérer leur mandat auprès de leurs suppléants respectifs : Demba Ba, Abdoulaye Wilane, Maïmouna Séne, Abdoulaye Diagne, Yoro Sow, et Matar Diop.
Cette possibilité de réintégration a été confirmée par l’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, en 2021, malgré le rétablissement du poste de Premier ministre.

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