Le gaz naturel du Sénégal est estimé à 420 milliards de m3 pour le champ de Yakaar, 140 milliards de m3 pour Teranga, 70 milliards de m3 pour Sangomar et 560 milliards de m3 pour le Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) dont 50% pour le Sénégal. Le directeur des hydrocarbures au Ministère du Pétrole et des Énergies, Papa Samba Ba, qui rapporte l’information, signale qu’aujourd’hui, le Sénégal est classé dans le Top 10 en Afrique et dans le Top 30 dans le monde, en matière de gaz naturel.
Il s’exprimait en marge de l’atelier de formation des journalistes sur la gouvernance du secteur extractif (projets pétroliers et gaziers) qui s’est ouvert ce vendredi 27 octobre 2023, à Saly (Mbour). Une rencontre de deux jours (27 et 28) organisée par le comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE).
Le pétrole estimé à 1 milliard 400 millions de barils
Papa Samba Ba, qui faisait une présentation sur « l’état d’avancement des projets pétro-gaziers du Sénégal », a également annoncé que le pétrole brut du Sénégal est estimé à 630 millions de barils pour le bloc de Sangomar, 250 millions de barils pour le gisement de FAN, 50 millions de barils pour FAN Sud, 100 millions de barils pour SNE Nord, et 1 milliard de barils en place (pétrole lourd) pour le gisement de Dôme Flore. Au cours de cette session de mise à niveau des journalistes, notamment sur la norme 2023 de l’ITIE, les participants ont été amenés à réfléchir et à échanger sur les thématiques de la gouvernance, la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal. Arrimée au plan stratégique 2022-2026 du Comité national-ITIE, elle vise à mettre à la disposition des professionnels de l’information et de la communication des informations concernant toute la chaîne de valeur des industries extractives dans le contexte actuel de développement du secteur minier, et celui des découvertes récentes de gisements de pétrole et gaz au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie.
C’est pourquoi, la réflexion a été articulée autour du potentiel économique du secteur extractif sénégalais, des enjeux de développement dudit secteur, mais aussi de son encadrement au moyen d’un arsenal institutionnel et juridique important, et ainsi qu’autour des perspectives offertes au pays. En effet, le comité national-ITIE a choisi de mettre à niveau les journalistes pour « promouvoir la diffusion d’informations justes et données de qualité, en perspective de la production prochaine du pétrole et du gaz. Une initiative soutenue par le programme transparence et redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal financé par l’USAID, et mis en œuvre par Natural Resource Governance Institute (NRGI) en consortium avec l’ONG 3D et le forum civil.