Au Cœur de l’actualité du jour : Les journaux reviennent sur la rupture systémique et la motion de censure

Les quotidiens sénégalais reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise mettent en lumière deux sujets majeurs : la mise en œuvre de la gouvernance systémique promise par les autorités étatiques et l’agitation d’une motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko.
La rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques ‘’le grand chantier du président Diomaye’’, affiche Sud Quotidien.

’La rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques promise par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est encore loin de la réalité. En effet malgré quelques mesures fortes notamment dans le domaine de la rationalisation des dépenses publiques et de retour à l’orthodoxie républicain, l’actuel chef d’Etat s’illustre de plus en plus par des déclarations d’intention dont certaines suscitent des interrogations sur la réelle volonté de matérialiser cet engagement de promotion d’une bonne gouvernance’’, écrit le journal.

‘’Le +Projet+ face au diktat des bailleurs’’, note WalfQuotidien, qui souligne que l’Etat du Sénégal tient à sa souveraineté économique. ‘’Ses représentants l’ont réaffirmé aux réunions de Printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024. Mais il y a un fossé entre le désir et la réalité’’, relève le journal

‘’Ces institutions ne sont pas prêtes à écouter des discours souverainistes’’, selon Walf.
‘’Diomaye appelle l’UE au secours’’, contre le déficit budgétaire titre Bès Bi qui indique que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est entretenu hier avec le patron du Conseil européen au cours d’une audience au Palais.

‘’Au sortir de cette tête à tête avec Charles Michel, le chef de l’Etat, revenant sur les attentes de la coopération entre l’UE et le Sénégal, s’est appesanti sur la réduction graduelle du déficit budgétaire, les chemins de fer la lutte contre les flux financiers illicites’’, note le journal.
Les quotidiens font également écho de la motion de censure agitée par la majorité parlementaire de Benno bokk yaakar contre le gouvernement d’Ousmane Sonko.

En effet l’article 86 de la Constitution permet aux parlementaires de provoquer la démission du gouvernement à travers une motion de censure.
‘’Une motion de censure votée par la majorité parlementaire entrainerait la démission du gouvernement. Risque de dissolution de l’Assemblée nationale, en cas de vote de défiance contre Ousmane Sonko’’, rapporte EnQuête. Motion de censure à l’Assemblée nationale ‘’Arme ou suicide’’, s’interroge le journal.
‘’Motion de censure : un couteau à double tranchant ‘’, tire Vox Populi pour sa part relevant des risques pour le pouvoir, l’opposition et le contribuable sénégalais.

Source A met en exergue ‘’les différents scénarii’’ pour arriver à cette motion de censure agitée par benno bokk Yaakar.
‘’En principe la nouvelle opposition peut déposer plusieurs motions de censure contre Ousmane Sonko avant la fin de la session en juin, puisqu’il lui suffit juste d’avoir 17 députés. Si la motion de censure passe, Bassirou Diomaye Faye, peut tout de même nommer de nouveau Ousmane Sonko. Le leader de Pastef qui a trois mois pour faire sa déclaration de politique générale, a donc en principe, la possibilité d’attendre la dissolution de l’Assemblée nationale ’’, selon la publication.
L’agitation d’une motion de censure contre Sonko ‘’le début de la fin de l’Etat de grâce’, selon l’As.
APS

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