Affaire Sweet Beauty : Les conséquences auxquelles Ousmane Sonko s’expose en cas de non comparution…

Ousmane SONKOCe mardi 16 mai, l’opposant politique Ousmane Sonko est appelé à comparaître devant la chambre criminelle pour répondre des accusations de viols répétés et de menaces de mort envers Adji Sarr. À quelques heures de l’ouverture du procès, la question de la présence du président de Pastef-Les Patriotes, actuellement sous contrôle judiciaire, ajoute une dimension de suspense à l’affaire.

Ce dernier a récemment exprimé son soutien à la désobéissance civique et déclaré qu’il refuserait dorénavant de se soumettre à la justice. Depuis environ une semaine, il a établi sa résidence à Ziguinchor, la ville dont il est le maire, et certains de ses partisans se sont rassemblés devant sa demeure.

Selon la loi, Ousmane Sonko est tenu de se présenter au greffe au plus tard ce lundi afin d’assurer sa représentation en justice et d’être interrogé par le président de la chambre criminelle.

En cas de non-comparution, l’ordonnance de prise de corps à son encontre sera mise en œuvre. Dans cette situation, comme l’a souligné un juriste interrogé par L’Observateur, un mandat pourrait être émis à son encontre en vue de son arrestation et de sa comparution forcée lors de l’audience. La source du journal indique également que l’ordonnance de prise de corps peut être exécutée même si Ousmane Sonko accepte de se présenter volontairement au greffe. Le président de la chambre criminelle peut prendre cette décision s’il estime que la prise de corps avant l’audience est nécessaire.

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