ZIARA THIERNO SAMASSA 2019 à MATAM : Le Discours vivificateur du Saint homme

Un homme plein de reconnaissance. Rares sont les guides religieux qui, en public, remercient ceux qui ont participé à leur éducation. Lui, qui a cette aura qu’on lui connaît. Lui, vers qui viennent des milliers d’hommes et de femmes pour sa ziara annuelle, et qui pouvait occulter ses maîtres, a tenu à leurs rendre hommage. « Je remercie tous ceux qui m’ont enseigné « , dira le saint homme, Thierno Samassa à l’occasion de sa ziara célébrée ce lundi au quartier Halwar à Matam, a constaté laviesenegalaise.com. La référence aux enseignements divins, c’est son quotidien.

Et, comme il est de coutume chez lui, Thierno a longuement exhorté l’assistance à plus de crainte envers Dieu. A cet effet, il s’est appesanti sur cette épreuve commune à tous et à toutes, et que nul ne doit oublier, celle de la mort. A l’occasion, des prières ont été formulées, à l’endroit des défunts.

En outre, Thierno Samassa n’a pas manqué de rappeler les relations fraternelles qui existent entre les foyers religieux du pays, évoquant ses liens avec Kaolack et Touba. En témoignage de cette fraternité, des délégations venues de ces deux concessions religieuses ont honoré de leur présence à la Ziara qu’il célèbre chaque année au lendemain du Gamou.

Raffermir la foi de ses adeptes, à travers un discours sans détours, est l’une des habitudes auxquelles on reconnaît Thierno Samassa. Ainsi,
selon lui, « occasion ne pouvait être meilleure que cette assemblée convoquée au nom de Dieu, sans inviter les fidèles vers le retour aux préceptes de l’Islam »

Le guide religieux qui a fait référence au Coran invite les populations à bannir la consommation de l’alcool, qui est la mère des vices, une pratique qui nous déshumanise.

L’utilisation des nouvelles technologies, ou du moins le mauvais usage qu’on en fait a été au menu du sermon du saint homme de Matam. D’après lui, sur WhatsApp, « on fait faire et dire aux autres ce qu’ils n’ont ni fait ni dit » Il prend l’exemple des « audios », qui inondent la plateforme et provoquent des ravages. « Qu’on se garde alors de répondre à ces langues acerbes qui font du dénigrement leur quotidien », conclut celui qu’on surnomme « Mourabbi »

 

  ♦ Moussa Seck – laviesenegalaise.com

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