Youssou TOURE zappé à la veille de la Journée internationale de l’Alphabétisation
L‘ancien secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation n’est pas satisfait de Macky SALL et ne s’est aucunement gêné pour le dire. Seulement, si Youssou TOURE a fait état de manque de considération, ce n’est pas uniquement parce qu’il a été zappé du Gouvernement sans en être informé avant la publication de la liste.
En fait, en le dégommant, Walf net constate que Macky SALL a mis à la poubelle le programme que l’ancien ministre avait mis en place pour la Journée internationale de l’alphabétisation célébrée aujourd’hui vendredi 8 septembre. En effet, il était prévu l’organisation de la 42ème session de la Semaine nationale de l’Alphabétisation dans la période, du 8 au 14 septembre 2017, sur toute l’étendue du territoire national, avec comme thème « L’alphabétisation dans un monde numérique ».
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D’ailleurs, informe Rewmi quotidien, une cérémonie de lancement était prévue aujourd’hui au centre socio-collectif de Diamniadio sous la présidence du Secrétariat d’Etat, Youssou TOURE.
A défaut de présider cette rencontre, Youssou TOURE s’est épanché dans la presse pour dire tout le mal qu’il pense de la façon de faire de son mentor.
- Youssou TOURE très remonté contre Macky SALL
L’ancien secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation est très remonté contre le leader de l’APR.
Non content d’avoir été zappé du nouveau gouvernement, Yousssou TOURE a étalé ses ressentiments sur les ondes de la Zik FM. L’enseignant déplore surtout ce qu’il qualifie de manque de considération.
« Quand on débarque quelqu’un, il faut quand même avoir la courtoisie de lui dire avant même qu’une liste soit déclinée devant la presse. Je n’ai pas été averti, je n’ai pas été associé. On n’est au courant de rien du tout. Je l’ai appris en même temps que tout le monde. Macky SALL ne nous respecte pas. C’est pire qu’un manque de considération », déclare l’ancien ministre repris par Seneweb.
Poursuivant, Youssou TOURE assène encore : « faire partie d’un gouvernement n’est pas ma préoccupation. Mais ce qui est important, c’est que nous avons accompagné le président de la République au moment où ce n’était pas évident. Aujourd’hui, il devait quand même avoir un minimum de respect vis-à-vis de ses camarades ».