Yoro Moussa Diallo, secrétaire général du ministère de la communication : « les hommes utilisent plus l’internet que les femmes »

Le secrétaire général du ministère de la communication, des télécommunications, des postes et de l’économie numérique, Yoro Moussa Diallo a révélé mercredi à Dakar que l’utilisation de l’internet est disproportionnée au Sénégal. Selon lui, « les hommes utilisent plus l’internet que les femmes ». Il s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier sur l’audit genre de la fracture numérique organisé par son ministère.

‘’L’utilisation de l’internet est beaucoup plus fréquente chez les hommes que les femmes… L’accès des femmes aux TIC reste limité, elles utilisent moins l’internet que les hommes. La disproportion dans la fracture numérique entre les sexes est une réalité. Dans les pays les moins avancés, dont font partie 11 Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « seule 1 femme sur sept utilise Internet ». C’est un gap qu’il faut combler ’’ a déclaré  Yoro Moussa Diallo.

Le gouvernement s’est engagé à résoudre cette fracture numérique avec la mise en place de la stratégie numérique 2020 – 2025. « Dans le cadre de cette stratégie, nous avons pris en compte les contraintes liées à l’utilisation de l’internet dans les zones rurales et face à la cherté de l’internet, la réduction pour permettre aux populations d’accéder à l’internet à des coûts beaucoup plus abordables » dira-t-il.

Le secrétaire général du ministère de la communication, des télécommunications, des postes et de l’économie numérique espère que cet atelier va permettre de faire l’évaluation de ce qui a été fait dans le domaine du numérique notamment les disparités notées dans la connectivité entre les genres, mais aussi, de faire part des efforts fournis pour la réduction de la fracture numérique.

La représentante d’ONU-Femmes au Sénégal, Marie Sabara, a de son côté fait part de l’engagement de l’entité onusienne à appuyer les femmes sénégalaises pour « minimiser les risques de décalage numérique et surmonter les barrières qui freinent l’accès et l’utilisation des TIC ».
 
Selon Mme Sabara, « la fracture numérique entre les sexes constitue une opportunité pour s’attaquer aux inégalités de genre, sur la base des technologies numériques utilisées, de l’accès à l’emploi, aux revenus et aux services d’éducation et de santé ».

          ♦ Abdoul BABA – laviesenegalaise.com

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