Violences faites aux femmes : Ameenah Gurib-Fakim, Ellen Johnson Sirleaf formulent des recommandations

La consultation des femmes leaders s’est tenue hier mercredi sous la présence de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia. Lors de son allocution, elle a livré quelques recommandations. Elle est d’abord revenue sur la première conférence tenue à Kinshasa et qui a démontré l’engagement de beaucoup de leaders sur les violences faites aux femmes et aux filles. Cependant Ellen Johnson Sirleaf a reconnu que les mots doivent être étayés par des actions claires. « Nous sommes là pour sa mise en œuvre et évaluer ce qui s’est passé l’année dernière», a assuré l’ancienne présidente du Liberia. L’atteinte des objectifs de cette consultation ne peut se faire sans l’appui des dirigeants a rappelé l’initiatrice. « Nous avons besoin du leadership de nos chefs d’Etat pour lutter et prévenir ces violences », a-t-elle dit.

«Le continent africain dispose de forts instruments juridiques mais nous devons réfléchir sur la mise en œuvre en proposant des recommandations et stratégies concrètes», a suggéré d’emblée Catherine Samba-Panza, ancienne présidente de la Centrafrique. Elle juge qu’il faut aussi qu’il y ait des lois adéquates et protectrices sanctionnant sévèrement les auteurs des violences contre les femmes et les jeunes filles. Cela permettra de stopper l’impunité grandissante dans beaucoup de pays africains. L’ancienne Présidente met en exergue l’amélioration du système judiciaire pour faciliter aux victimes l’accès à la justice, diminuer les coûts des procédures et la lenteur, la création de plus de fonds pour l’autonomisation des femmes et l’implication de ces dernières dans la résolution des conflits.

L’ancienne présidente d’île Maurice Ameenah Gurib-Fakim a, quant à elle, mis l’accent sur l’importance de collecter des données sur les violences basées sur le genre et la documentation pour forger des politiques appropriées, renforcer les politiques sectorielles et la participation des hommes avec la nécessité de s’ériger en barrière contre les violences basées sur le genre.

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