Vers un processus de labellisation de la mangue sénégalaise

La mangue sénégalaise, une locomotive qui entraîne la croissance des exportations dans le secteur horticole, avec près de 14 % de la production nationale en 2015, s’oriente vers un processus de labellisation, a indiqué, mercredi à Dakar, le directeur général de l’Agence sénégalaise des exportations (ASEPEX), El Hadj Malick Diop.

Le Sénégal dispose d’une offre en mangue et produits dérivés assez diversifiée qui peut être « valablement » positionnée sur les marchés internationaux, a-t-il indiqué, se félicitant du fait que « la mangue sénégalaise est la meilleure au monde ».

Néanmoins, cette offre souffre de manque de visibilité sur le plan international parce que dépourvue de plan marketing export, a souligné Dr Diop au cours d’un atelier de formation et de réflexion sur la mise en place et la promotion du label de la mangue sénégalaise.

« Cette rencontre va déterminer les grandes lignes de la stratégie marketing de ce produit et dérivés en se fondant sur les études de marchés validés, en déterminant le positionnement de la mangue sénégalaise et sa position de communication », a-t-il dit.

Il s’agit également de définir les lignes directrices de la conception du label relatif à la mangue sénégalaise notamment les règles d’engagement auxquels, les exportateurs devraient adhérer.

Le directeur général de l’ASEPEX a dit s’attendre à des propositions concrètes des acteurs et des orientations claires pour la définition d’un plan marketing et la conception de support promotionnel pour la mangue sénégalaise.

« Concernant la mangue transformée, malgré l’absence de statistiques, le Sénégal exporte, entre autres, une variété de produits tels que la mangue séchée, les jus, les sirops, confitures et marmelades », a t- il souligné.

« Il faut savoir que certaines espèces spécifiques exportables et d’autres qui le sont moins et situées généralement dans des zones enclavées posent des difficultés liées au fait qu’elles ne supportent pas trop le transport », a expliqué le directeur général de l’ASEPEX.

D’après lui, « le fait d’arriver à ce processus de transformation permet d’optimiser tout ce qui commercialisation ainsi avoir une plus-value beaucoup plus importante ».

APS

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