Vers le changement de l’heure du couvre-feu

Les scènes de bousculades et de rassemblements notées dans les gares routières et sur les principales avenues de la capitale, en raison du manque de moyens de transports, ne sont pas du goût des députés à l’Assemblée nationale, qui y voient un des effets pervers du couvre-feu qui entre en vigueur à 21 heures. Ils ont ainsi interpellé le ministre de l’Intérieur lors de l’adoption, hier, lundi, à la l’Assemblée, du projet de loi portant modification de l’état d’urgence et de l’état de siège.

Les députés, selon le rapport issu de l’examen du projet de loi, ont recommandé au ministre de l’Intérieur « d’éviter la répression et la confrontation, tout en accordant une attention toute particulière aux revendications exprimées. À ce propos, ils ont demandé de remonter l’heure de démarrage du couvre-feu jusqu’à 22 heures ou 23 heures, compte tenu des contraintes liées aux moyens de transport…».

En réponse à ces interpellations, le premier policier du pays, Antoine Félix Diome « dit avoir pris bonne note des recommandations pour relever l’heure de démarrage du couvre-feu, tout en informant que le Chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence assorti de couvre-feu après consultation des membres du Comité national de Gestion des Épidémies (CNGE) ».

Aussi, s’agissant des manifestations de quelques citoyens notées les derniers jours contre le couvre-feu, « ses services travaillent pour apporter des solutions appropriées », selon la source.

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