Vaccination à Ranérou – les relais saluent l’adhésion des populations

Le président de l’association des relais polyvalents de Ranérou, Adramé Babou, a salué l’adhésion des populations du Ferlo aux campagnes de vaccination, soulignant qu’aucune réticence n’est notée dans la zone depuis longtemps.
’’Non seulement on s’appuie sur les campagnes de porte à porte, des temps d’antenne à la radio, mais nous sommes très proches des populations’’, a-t-il fait savoir.
Le président de l’association des relais polyvalents expliquait à des journalistes le modus operandi ayant permis aux relais de Ranérou d’avoir le satisfecit des autorités sanitaires locales dans la cadre de la couverture vaccinale.
L’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) effectue une visite de terrain dans plusieurs localités du pays afin de s’enquérir de la couverture vaccinale en collaboration avec le Service national d’éducation et d’information pour la Santé (SNEIPS).
Il est inconcevable pour les familles de rater l’occasion des séances de vaccinations qui sont ’’bénéfiques pour les enfants et les populations’’, a dit Babou.
En dehors des marchés hebdomadaires où les relais communiquent avec les populations, il y a également des séances d’information, a t-il expliqué.
’’Pour les zones reculées, il y a des séances de causeries et de mobilisation sociale à travers les postes de santé par les relais, les bajenu gox (marraines de quartier’’, a-t-il confié.

’’Par contre pour atteindre les nomades, note-t-il encore, nous utilisons les véhicules et allons à leur rencontre, parce que nous savons où les trouver. C’est à dire vers les points d’eau’’.

Selon lui, si un transhumant dont l’enfant s’était fait vacciné à Ranérou doit rejoindre la localité de Salalatou, il se muni juste de son carnet de vaccination et le nécessaire sera fait une fois au poste de santé.

’’Il y a suffisamment de campagnes de vaccination, les populations sont assez informées et il n’y a pas de ruptures d’intrants dans les postes de santé, donc nous ne pouvons qu’avoir de bons résultats’’, a-t-il confié à nouveau.
Avant l’érection de Ranérou en district sanitaire en 2002, il y avait beaucoup de difficultés et les populations se cotisaient pour acheter des intrants pour la vaccination, rappelle t-il.
’’C’était la catastrophe en cas d’épidémie, parce que les enfants mourraient. Mais maintenant cela est un mauvais souvenir, parce que le focus est mis sur la vaccination des enfants’’, soutient M. Babou.
’’Ce qui nous pose problème ici à Ranérou, ce sont les moyens de locomotion, parce que le district est dépourvu de véhicules et de motos et sans cela, nous pêchons à atteindre nos cibles’’, a déploré le président des relais polyvalents de Ranérou Ferlo.
APS
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