Le Forum social sénégalais (FSS) a procédé jeudi au lancement officiel de l’Université citoyenne populaire-panafricaine baptisée du nom de Samir Amin, une initiative se justifiant par le fait que le Sénégal reste redevable de l’engagement de l’économiste franco-égyptien pour l’analyse des problèmes de développement auxquels le continent africain se trouve confronté, a indiqué Mignane Diouf.
Le coordonnateur du Forum social sénégalais s’exprimait lors de la cérémonie officielle de lancement de l’université citoyenne populaire-panafricaine Samir Amin, du nom de l’économiste franco-égyptien décédé le 12 août 2018.
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« Le Sénégal doit à Samir beaucoup de reconnaissance, et à défaut d’une institution étatique ou d’une rue qui puisse porter son nom, nous, en attendant, au sein du FSS, nous avons proposé que l’université populaire citoyenne puisse être baptisée à son nom ».
« C’est une façon pour nous de rendre la pièce de la monnaie à Alexandrie », ville égyptienne dont l’Université porte le nom de Léopold Sédar Senghor », premier président sénégalais, a-t-il indiqué.
Selon lui, l’Université citoyenne populaire-panafricaine Samir Amin devrait contribuer à renforcer la capacité des jeunes et des femmes, « pour une participation active dans un aspect citoyen, au schéma des dirigeants, pour permettre à l’Afrique d’utiliser ses ressources politiques et citoyennes ».
Samir Amin a été choisi comme parrain de cette université à cause de son engagement dans l’analyse des problèmes de développement du Tiers-monde et de son implication et son militantisme panafricaniste, selon le coordonnateur du FSS.
« On est en train de voir comment relier toutes les formalités administratives avec sa famille et l’Etat du Sénégal pour que cette institution puisse avoir un siège, en vue de travailler sur les questions de citoyenneté », a dit Mignane Diouf.