Un nouveau dépôt de nitrate d’ammonium à Ngoudiane

A nouveau, le Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane a exigé «l’annulation du projet de construction et d’exploitation du nitrate d’ammonium d’une capacité de 6 mille tonnes appartenant à la société Licvem Africa Logistic Sarl, déjà validée par la Direction de l’environnement, après avis favorable des autorités municipales de Ngoundiane» et «la désaffection d’un hectare attribué à ladite société», sans compter «l’audit des 4 dépôts de produits explosifs existants à Ngoundiane».
Au courant de cette semaine, le président dudit collectif, Serigne Fallou Tine, et ses camarades, disent avoir, les dimanche 11, lundi 12 et mardi 13 décembre 2022, été informés, avec des preuves à l’appui, d’un convoyage de 22 camions de nitrate d’ammonium ayant déchargé le produit au niveau des carrières de Ngoundiane. Après investigations et recoupement des bribes d’informations reçues des autorités municipales et administratives, les 12 voitures appartiendraient à la société Mineex et les 10 autres à l’entreprise Cogeca, et leur contenance serait destinée à l’exploitation. Toutefois, les responsables du Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane restent dubitatifs quant à «la véracité des explications fournies par les autorités»

Selon certaines autorités municipales et le commandant de la Brigade de gendarmerie de la zone qu’une réunion a été tenue à la sous- préfecture en présence des représentants de Minex, de la directrice de Cogeca et du Secrétaire municipal». Et parmi les décisions prises par le sous- préfet, «la diminution de la quantité de stockage, une mesure de sécurité d’autant plus curieuse qu’il y avait un sac qui s’est entièrement déversé sur la route» et «un convoi maximum de 3 camions qui achemineront le produit que lorsque le stockage est terminé». Le coordonnateur du Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane, Serigne Fallou Tine, suppose qu’«il s’agit d’une stratégie pour acheminer les deux mille tonnes de nitrate qui restaient du dépôt après le convoi, en septembre dernier, des 66 camions». Ledit collectif compte saisir les autorités municipales pour voir la quantité de stockage autorisée à ces entreprises.
Avec le Quotidien

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