Tivaouane Peul : Les victimes des démolitions manifestent et voteront contre BBY si rien n’est fait

A Tivaouane Peul, les victimes des démolitions ont lors d’une manifestation escortée par la gendarmerie, lancé un avertissement au président de la République qui se doit de trouver au plus vite possible une solution définitive à ce problème au risque de faire face à l’arme fatale des populations : Le vote sanction lors des prochaines législatives.

Tout est parti de la démolition il y a un mois par la Dscos, de plusieurs maisons à Tivaouane Peul. L’union faisant toujours la force, les victimes se sont retrouvées au sein du Collectif pour la Défense des Intérêts de la Commune de Tivaouane Peul afin d’obtenir gain de cause. Lors de cette marche de protestation l’on pouvait déjà lire sur des pancartes : “Rendez-nous nos terres”, “non à la destruction et à la destruction”, “non à l’expropriation foncière”, “nous voulons nos maisons”

Et selon nos confrères du journal « EnQuête », pour le chef du village de Tivaouane Peul, El Hadj Boubou Sow  le président Macky Sall n’a tout simplement pas respecté sa promesse de campagne, car “à son dernier passage ici, il nous avait promis de nous retourner nos terres expropriées. Nous lui demandons de penser à nous. Depuis l’année dernière, l’inquiétude est le sentiment le mieux partagé dans cette commune. Les gendarmes nous surveillent comme des malfrats, alors qu’on nous a expropriés”.

Et pour Oumar Diop, porte-parole du collectif, ils sont seuls dans leur combat, puisqu’ils n’ont aucun soutien des autorités cela prouve à suffisance qu’ils doivent voter contre BBY.

“Nous, responsables de l’Apr, nous n’avons plus le courage d’aller vers les populations pour leur demander de voter pour le président Macky Sall”, révèle-t-il. Avant de demander l’intervention du chef de l’Etat pour un règlement définitif de l’affaire avec des dédommagements.

Encore faut-il souligner que, les victimes malgré la possession de papiers en bonne et due forme, des délibérations signées soit par l’ancien Pcr, en l’occurrence monsieur Oumar Guèye soit par l’ancien sous-préfet de l’époque on dit que ces délibérations ne sont pas valables ce qui implique d’autre part que la responsabilité des autorités qui ont signé ces délibérations est engagée”.

De toutes les façons nous sommes face à une situation très délicate où il faut absolument trouver une solution, et son Excellence M le Président de la République sait que pour avoir la majorité écrasante il ne faut négliger aucun problème social d’aucune couche de la population car le virus peut rapidement se propager car la population d’un pays c’est comme une unité compacte. La non résolution d’un problème ici peut soulever un autre là.

 

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