TER – L’incivisme s’invite (déjà) à bord

«C’est condescendant», a-t-on envie de dire, en lisant la partie de l’article de Mehdi Ba, qui a écrit sur le TER, pour le compte de Jeune Afrique. Condescendant, puisque la partie en question insinuait qu’il peut y avoir de l’incivisme à bord du TER, avec des passagers qui pourraient y transporter des sacs de guédj (poisson séché, à l’odeur très envahissante). Il s’est alors demandé ce que les Sénégalais en feront du Train express régional ? «Dans un pays où il est banal de transporter des sacs de guédj (poisson séché) ou de ramener son mouton, ligoté, lors de la Tabaski, sur le toit d’un Ndiaga Ndiaye ou dans le coffre d’un taxi, le choc des cultures risque de faire des étincelles au sein de cette modernité ferroviaire», avait écrit le journaliste de JA. Sa question a tout son pesant. Les Sénégalais et leurs “vielles” habitudes. «Cliché», pense-t-on lui rétorquer alors. Mais, voyant ce qui s’est passé à bord du joyau, dont l’utilisation est pour le moment gratuit, on a envie de se ressaisir. De ne rien dire, concernant le passage qu’on qualifiait, d’emblée, de condescendant. Et, l’heure est forcément à l’introspection. Le TER est là, « reste à savoir, bien sûr, ce que les Sénégalais en feront », avait interpellé le journaliste de Jeune Afrique. Découvrez par vous-mêmes la pertinence d’une telle remarque, à travers ces vidéos.

1 Commentaire
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