STRATEGIE NATIONALE DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE: Le Sénégal table sur 5000 milliards de Francs CFA sur les 5 ans à venir

Le Sénégal a un besoin de financement d’un montant de 5000 milliards de Francs Cfa pour réussir sa stratégie nationale de souveraineté alimentaire. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture jeudi dernier aux Musée des civilisations noires, lors d’un panel organisé par l’université africaine des sciences et technologies.

Le Ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye a annoncé jeudi dernier que dans le cadre de la stratégie nationale de la souveraineté alimentaire, l’Etat a un besoin de financement d’environ 5000 milliards de francs Cfa. Aly Ngouille Ndiaye s’exprimait lors d’une conférence qu’il animait autour du thème : « Construire nos souverainetés », aux Musée des Civilisations noires à l’intention des étudiants de l’université africaine des sciences et technologies « EMIA ». Le Ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a animé la conférence devant plusieurs étudiants de l’Université africaine des sciences et technologies, des experts de l’Agriculture en présence des journalistes.

Il annonce que le Sénégal a déjà bénéficié d’un financement de la Bad d’un montant d’1 milliard d’euros soit environ 650 milliards de francs Cfa à l’issue du sommet sur la souveraineté alimentaire. Cependant, le ministre de l’Agriculture précise que « les défis sont nombreux et importants pour l’atteinte des objectifs d’autosuffisance alimentaire ». Affirmant que pour le riz, il faut multiplier par plus de deux la production actuelle. « Pour ce faire, il faut développer les emblavures, la mécanisation, la transformation et la logistique pour la commercialisation. Un ensemble de défis à relever », soutient le ministre de l’Agriculture.
Il fait savoir que l’État est conscient des enjeux de l’heure. « Nous sommes conscients qu’il faut investir davantage pour atteindre les objectifs pour l’autosuffisance en riz et dans les autres spéculations », insiste-t-il en réponse à l’interpellation des journalistes. Aly Ngouille Ndiaye a révélé que le Sénégal a importé ces dernières années l’équivalent d’un million 300 mille tonnes de riz. Ainsi, il appelle à produire plus en tenant en compte l’augmentation de la population et en considérant les habitudes alimentaires.

Aliou Sall, administrateur de l’université africaine des sciences et technologies « EMIA » a pour sa part souligné que son école est une jeune institution, ambitieuse qui souhaite apporter sa contribution sur le développement des sciences et les technologies.

Cet institut d’enseignements supérieurs qui forme les futurs leaders du développement durable de par ses filières orientées vers les métiers d’avenir a organisé son premier panel dans le cadre d’une série de conférences dites « Les académies d’EMIA ». Le prochain rendez-vous est prévu au mois de juin autour du thème : « capital humain, Sénégal hub Africain de l’éducation et de la formation : entre mythes, réalités, menaces et perspectives ».

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