Spéculation sur la mort de Ali Bongo : « Les réseaux sociaux ne sont pas un baromètre de l’état d’esprit des Gabonais »

Le malheur des uns fait le bonheur des autres cet adage est constaté sur la spéculation née de la mort annoncée du président Ali Bongo. Cité par l’AFP, un étudiant gabonais a parfaitement traduit l’état d’esprit de ses concitoyens, souvent mal perçu à l’étranger, au moment où leur président, Ali Bongo Ondimba, est toujours hospitalisé.

« Les réseaux sociaux ne sont pas un baromètre de l’état d’esprit des Gabonais […] La tradition chez
nous veut qu’on ne souhaite pas la mort de quelqu’un, surtout lorsqu’il s’agit d’un dirigeant ». C’est
ce qu’a déclaré à l’AFP Ange-Gaël Makaya Makaya, étudiant à l’Université Omar Bongo de Libreville.

Une pique à l’encontre de la diaspora gabonaise pro-Ping, très active sur les réseaux sociaux, et
contre l’opposition gabonaise qui a semblé secrètement se réjouir des déboires de santé du
président Ali Bongo.

Selon lui, les Gabonais « spéculent trop » sur les réseaux sociaux ou dans leurs conversations. Une
juste constatation en même temps qu’une leçon à méditer de la part des observateurs qui pensent, à
tort, pouvoir cerner tout ou partie de la réalité gabonaise à travers l’activité des réseaux sociaux…

Un montage grossier diffusé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux montrait ainsi des images de
l’ambassadeur du Gabon en France annonçant la mort du président Bongo.
Le 28 octobre, quatre jours après son hospitalisation en Arabie saoudite, le porte-parole de la
présidence, Ike Ngouoni, affirmait que le chef de l’Etat avait eu un  » malaise  » du à une  »fatigue »
sévère en raison d’une très forte activité ces derniers mois.

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