Situation au Mali : le président de transition Assimi GOITA a eu un entretien avec le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres

Le président de la transition du Mali, Colonel Assimi GOITA a révélé mercredi soir sur Twitter qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres. Vers la décrispation de la situation au Mali. 

En effet, Assimi GOITA qui explique la teneur de son entretien avec le Sg de l’Onu dit avoir transmis son engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel. Colonel Assimi GOITA et le Secrétaire général de l'Onu

«J’ai eu un long entretien téléphonique avec le SG des Nations Unies António Guterres ce soir. Je lui ai transmis notre engagement pour un retour à l’ordre constitutionnel normal, apaisé et sécurisé et l’ai invité à encourager la communauté internationale à accompagner notre pays». 

Depuis le 9 janvier, le Mali est soumis à un embargo économique qui limite les échanges commerciaux avec ses partenaires de la Cédéao aux seuls biens de première nécessité. Une situation qui affecte lourdement l’économie du pays, mais également celle de ses plus proches partenaires. 

Pour rappel, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé, jeudi 13 janvier, au gouvernement malien «un calendrier électoral acceptable». «Il est absolument essentiel que le gouvernement malien présente un calendrier acceptable du point de vue des élections», avait déclaré le chef de l’ONU lors d’une rencontre avec des journalistes. Il avait également fait part de son espoir à “entrer en contact rapidement avec le gouvernement malien”. Si “un calendrier acceptable est présenté et si le gouvernement prend des mesures dans cette direction, il y aura une levée progressive des sanctions” (fermeture des frontières, mesures économiques et financières) par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), avait-il dit.

Ajoutant : «je travaille avec la Cédéao et l’Union africaine pour créer les conditions qui puissent permettre au gouvernement du Mali d’adopter une position raisonnable et acceptable pour accélérer une transition qui dure déjà depuis longtemps». Cela pourrait «permettre un rétablissement de la normalité dans les relations entre cet Etat et la communauté internationale, la Cédéao en particulier», avait estimé le patron des Nations unies.

L’espoir est permis, car le Secrétaire général de l’Onu est un acteur important sur la scène internationale notamment dans le domaine du maintien de la paix.

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