Seydou Guèye, ministre secrétaire général du Gouvernement sur le fichier électoral : « Au Sénégal, la fraude aux élections est quasi impossible »

Selon Seydou Guèye, ministre secrétaire général du Gouvernement, la fraude aux élections est quasi impossible au Sénégal. Le porte-parole du gouvernement et en même temps de l’Apr, s’exprimait dans un entretien avec nos confrères du quotidien national « Le Soleil ». Seydou Guèye, ministre secrétaire général du Gouvernement sur le fichier électoral

Selon Seydou Guèye, au Sénégal, la question électorale est une passion nationale et fait l’objet d’une suspicion permanente de la part de l’opposition, malgré les qualités de fiabilité, de sécurité et de transparence du système qui sont reconnues par les Sénégalais et par les partenaires. « Si l’opposition estime que, depuis 2012, elle perd régulièrement les élections parce que la majorité organise la fraude, cela me semble procéder d’un manque de sérénité, mais surtout d’un manque de respect aux suffrages exprimés en toute conscience par les électeurs sénégalais », a fustigé Seydou Guèye devant nos confrères du Soleil.

Pour lui, l’opposition doit chercher les raisons de son infortune ailleurs que dans des supputations insoutenables. La réalité est toute autre. Au Sénégal, dit-il, la fraude aux élections est quasi impossible au regard des responsabilités légales reconnues aux différents acteurs, en attestent les deux alternances réalisées pacifiquement.

Ce qui fait dire à Seydou Guèye qu’il convient de se féliciter de la mise en œuvre de l’audit du fichier électoral sous la conduite d’un groupe d’experts. « Je m’associe, par conséquent, aux positions dégagées par le Sep (Secrétariat exécutif politique) de « Benno Bokk Yakaar » (coalition des partis de la majorité présidentielle) qui s’est félicité de la conduite des travaux par un groupe d’experts dont certains ont déjà effectué la même mission pour les mêmes besoins en 2010 au Sénégal », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « Je pense qu’il est essentiel de poursuivre, en toute responsabilité, les concertations sur le processus électoral, la modernisation des partis politiques, le statut du chef de l’opposition pour promouvoir un espace d’expression politique rationalisé et des élections démocratiques, libres et transparentes, à contestation nulle sinon marginale ».

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