Rentrée des classes – le Ministre de l’Éducation nationale exprime son souhait pour une année apaisée

Le ministre de l’Education nationale a effectué une visite dans quelques écoles ce jeudi, jour de la rentrée des classes. Au terme de sa tournée, Mamadou Talla a exprimé son souhait, celui du gouvernement pour une école apaisée.

Le Ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla, a dit souhaiter une année apaisée. Mais, dit-il, « on ne peut l’avoir que s’il y a des rencontres, qui sont tenues avec les différents acteurs de l’éducation ». Non sans indiqué que la société civile, les partenaires sociaux, les parents d’élèves, les partenaires techniques et financiers, les collectivités territoriales et les syndicats doivent se réunir autour d’un idéal basé sur le dialogue. « Depuis 2019, on discute pour une école stable», a confié le ministre Talla.

Selon lui, les syndicats réclament le redémarrage du monitoring qui est aujourd’hui effectif. «Nous avons fait notre première réunion de monitoring. Avant-hier, le ministère du Travail a rencontré les syndicats. Courant novembre, la Fonction publique et le ministère de l’Education nationale vont encore rencontrer les syndicats. Au début du mois de décembre, il sera tenu une autre réunion de monitoring. Ce qui se fera par ailleurs tous les trois mois», rassure le ministre de l’Education nationale.


                              Un préavis de grève au lendemain de la rentrée des classes 
Il s’agira de prendre en compte ce qui était dans les accords pour évaluer la situation. L’idée étant de comprendre ce qui est fait et ce qu’il reste à faire.
Par ailleurs, on a appris que le Cusems va dépose un préavis de grève dès ce vendredi 15 octobre 2021. Ce faisant, la lutte syndicale reprend au lendemain de la rentrée des classes. Face à la presse ce jeudi 14 octobre 2021, Abdoulaye Ndoye en réponse au ministre a déclaré que le monitoring est caduc. Le syndicat exige sans condition l’application des accords de 2018, à savoir, « l’effectivité de l’externalisation du DMC, le reversement des Meps dans le corps des Pcemg en EPS, la création des corps administratif scolaires… ». Le Cusems a également dénoncé le mode de recrutement des 5.000 enseignants, « entachés par les modalités de leur choix ».
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