Le Quotidien recadre Mbagnick Ndiaye : Monsieur le Ministre, pour votre culture !

C’est avec une grande surprise que nous avons lu hier soir votre droit de réponse qui met en cause nommément Gilles Arsène Tchedji alors que l’article que vous citez a été signé par deux plumes de la Rédaction : Aïssatou Ly et Gilles Arsène Tchedji. L’objectif de cet article n’est en rien contre votre personne. Au contraire, celui-ci était de montrer que malgré les nombreuses critiques qui se distillent dans le milieu de la culture, vous réussissez votre mission dans bien des domaines.mbagnick-ndiaye

Avec le recul, nous avons jugé nécessaire d’évoquer dans notre article les points positifs de votre gestion du ministère de la Culture et de la communication. C’était donc pour souligner que «le Zéro» décrié par les uns est un «héros» dans l’accomplissement des missions qui lui ont été confiées. Malheureusement, vous avez mal compris notre démarche.
Par ailleurs, vous indexez Gilles Arsène Tchedji en lui attribuant en plus de ses fonctions de chef du Desk culture du journal Le Quotidien celles de «Chargé de communication du Grand Théâtre». Alors que cet article n’a rien à voir avec le Grand Théâtre. Et que M. Tchedji n’avait noué avec le Grand Théâtre qu’une collaboration purement ponctuelle et professionnelle.
Vous affirmez dans votre droit de réponse que M. Tchedji produit «des articles de commande». Et qu’il s’«acharne» contre votre personne. Vous lui attribuez des propos de vos détracteurs, alors que vous êtes au courant et répétez vous-même à chaque rencontre publique, tout ce qui se dit sur vous, pour et contre votre personne. Rien n’a été dit ou rappelé dans cet article qui ne vous soit étranger. En somme, dans votre droit de réponse, nous avons lu des remarques, considérations et propos qui nous laissent sans voix venant d’une institution. Mais notre ligne de conduite nous oblige à constater et garder le silence jusqu’à l’heure de vérité.
Nous tenons toutefois à dire haut et fort que notre plume, primée à plusieurs reprises par les services de votre département, restera ce qu’elle est tant que Dieu nous prêtera vie. Elle sera au service de la culture et rien que de la culture. Elle portera la voix des sans voix et dénoncera toutes sortes de velléité d’abus dans ce secteur de la culture que nous couvrons avec amour, passion et dévouement depuis plus d’une quinzaine d’années. Nous n’en dirons pas plus.

LeQuotidien

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