Que disent les premiers résultats des analyses de la mystérieuse maladie des pécheurs?

Les premiers résultats des analyses de la maladie dermatologique notée chez des pêcheurs rentrés de haute mer « ne révèlent pas de pollution chimique et autres des zones concernées », a assuré samedi soir, le ministre de pêches et de l’économie maritime, Alioune Ndoye.


« Notez que pour l’instant les premiers résultats nous sont remontés et il ne s’agit pas de pollution chimique et autres. Les recherches s’orientent vers les filets utilisés. En tout cas, la recherche s’oriente vers ça, mais tous les prélèvements aujourd’hui faits ne révèlent pas de pollution chimique et autres des zones concernées », a-t-il indiqué.


M. Ndoye s’exprimait à la clôture de la célébration dans l’espace de la sphère ministérielle de Diamniadio de la Journée mondiale de la pêche artisanale qui a réuni des représentants de toutes les régions de ce secteur ainsi que des officiels et des partenaires techniques et financiers.


« Donc, ce n’est pas la première piste qui est avérée. Rassurez les populations que les ressources halieutiques ne sont en rien concernées et contaminées. Elles peuvent consommer du poisson », a-t-il expliqué.


« Tous les débarquements font l’objet de prélèvement au Sénégal et d’analyse. C’est pourquoi, nous avons des Laboratoires des services pêche dans les quais et les lieux de débarquements. S’il y avait un risque, je pense que ça aurait remonté au niveau des décideurs », a-t-il ajouté.


Le ministre Ndoye s’est félicité de la bonne organisation de la cérémonie de la célébration de la Journée mondiale de la pêche artisanale.


« Nous avons, avec l’ensemble des organisations de la pêche artisanale échanger par rapport aux difficultés, aux défis et aux perspectives qui se posent au secteur qui est un secteur important. Nous avons noté l’ensemble des observations de ces acteurs qui sont des professionnels de leur métier », a souligné Alioune Ndoye.


Il a assuré que ses services travaillent à apporter autant que possible les réponses adéquates par rapport aux attentes de ces acteurs.


« La plupart de ces attentes se trouvent inscrites dans des programmes en exécution du gouvernement. Il s’agit de la sécurité, de la surveillance de nos ressources halieutiques, de la préservation et de la durabilité de ces ressources, et de leurs outils de travail », a-t-il fait savoir.


Il a rappelé que la pêche artisanale représente aujourd’hui entre 80 et 85% des débarquements au Sénégal.




APS

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