Programme des 100 000 logements au Sénégal, le foncier constituait le blocage

Le foncier était le principal problème pour le programme des «100 000 logements», selon le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, dont les propos sont rapportés par nos confrères du quotidien national «Le Soleil». Il s’exprimait ce lundi, lors de la présentation, de la nouvelle politique de promotion du logement au Sénégal.

La tutelle entend ainsi impliquer les collectivités territoriales d’où la connexion faite entre l’urbanisme et les collectivités territoriales. « Le fait d’avoir les municipalités comme partenaires nous a permis d’identifier 18.000 hectares et d’en avoir sécurisé 4 000 autres, à la sortie 5 de l’autoroute ‘’Ila Touba’’, pour abriter la zone industrielle du bâtiment. Aujourd’hui, pour la phase d’urgence, nous n’aurons donc pas de difficultés », se réjouit le ministre.

Ce travail, outre les collectivités territoriales, a été rendu possible, selon le ministre, grâce à la collaboration de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), qui a entamé un projet d’extension des 13 chefs-lieux de région, plus Mbour et Touba, et identifié le foncier nécessaire.

La Banque africaine de développement (Bad) et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) s’engagent à mettre 6 milliards de FCfa, à titre de subvention pour les études des sites du programme, et une assistance technique pour sa structuration.

Moussa Bala Fofana souligne que des négociations sont en cours pour l’acquisition d’une enveloppe de refinancement avec un montant situé entre 400 et 800 milliards de FCfa, pour faire face au problème de profondeur du marché. La Bhs va gérer le risque bancaire et la syndication et le Fonds pour l’habitat social, l’ingénierie financière.