Présidentielle en Guinée: cinq millions d’électeurs appelés aux urnes

Douze candidats sont en lice, dont le président sortant Alpha Condé, qui brigue un troisième mandat contesté, et son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Les éléments clés de ce scrutin.

Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche matin. Selon Rfi qui a des correspondants sur place, certains ont ouvert à l’heure, d’autres avec un peu de retard, et même certains avec un peu d’avance. Ils doivent fermer ce soir à 18h. Et on sentait déjà un certain engouement avec de l’affluence dès devant les lieux de vote dans la capitale et dans cette région de Haute-Guinée, première en termes de nombre d’électeurs.
Même si le vote se déroule sur toute l’étendue du territoire national, les Guinéens de la diaspora seront nombreux eux à ne pas pouvoir s’exprimer. Ils voteront dans seulement onze ambassades et consulats en Afrique, selon une source à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce ne sera pas le cas au Sénégal ou encore en Angola, deux pays où résident nombre de ressortissants guinéens.

L’alternance ou un troisième mandat pour Alpha Condé ?

Le principal enjeu de cette élection, c’est la reconduction d’Alpha Condé pour un troisième mandat, ou l’alternance à la tête du pays. Cette bataille, le chef de l’État, qui a fait modifier la Constitution lors d’un référendum controversé pour pouvoir se représenter, espère l’emporter dès le premier tour, par un nouveau « coup KO », comme il l’avait théorisé en 2015.

Il aura face à lui onze autres candidats, dont Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), son adversaire pour la troisième fois, qui a fait campagne sur ce slogan : « Il est l’heure ».

Viennent ensuite, pour les plus connus, Ousmane Kaba du PADES, Ousmane Doré, Kabélé Camara ou encore Abé Sylla, et deux femmes, Makalé Camara et Makalé Traoré. Tous prêts à disputer au « professeur » la magistrature suprême.

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