Présidentielle 2019 au Senegal : Khalifa Sall peut-il faire cavalier seul ?

Le magazine « Jeune Afrique » est revenu dans son édition de ce mois, sur le parcours du maire de Dakar Khalifa Sall et s’est surtout appesanti sur l’avenir politique de celui « qui avait bravé l’avis du parti socialiste en appelant à voter Non au référendum constitutionnel du 20 Mars ». « Une question de principe » pour expliquer ce revirement s’était défendu le maire de Dakar.

Khalifa Sall qui aurait déclaré sur les ondes de la RFM  sans s’embarrasser de fioritures, « il n’y a plus de candidat naturel au parti socialiste, la base doit choisir », procède cependant d’une stratégie d’attentisme pour les échéances futures fait savoir JA.

Ce qui pousse le magazine à dire que « sauf à lire dans les cauris », difficile de prédire si l’énigmatique maire de Dakar « entrera en résistance au cours des prochains mois en vue de disputer son fauteuil à Macky Sall, en 2019 ». Un membre de son entourage aurait annoncé « un durcissement probable de ses relations avec Tanor Dieng, alors que ce dernier a laissé entendre que le PS reste arrimé au parti présidentiel lors des législatives de 2017 ».

L’avenir de Khalifa Sall devrait même croiser celui d’une autre responsable à savoir Aïssata Tall Sall ajoute le magazine, avec « qui il partage une certaine complicité, un objectif commun : soutenir, voire incarner eux-mêmes, une candidature socialiste à la prochaine élection présidentielle au risque d’être exclus », révèle JA.

Dakar actu

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