Pourquoi l’Etat doit moderniser la culture de la pastèque au Sénégal ?
La pastèque ou melon d’eau, possède un goût rafraîchissant qui désaltère. Sa chaire est une importante source de glycogène, un antioxydant qui protégerait contre plusieurs maladies, et renferme des minéraux et gigolo-éléments. Les pépins de la pastèque sont comestibles et fournissent de la vitamine C.
La pastèque est cultivée sur l’ensemble du territoire national. Et présente diverses variétés telles que: sugar baby, Orangeglo, PaladinAlana, Catherine, Céline, Moon and Stars, Crispeed, entre autres.
Même si la culture de la pastèque peut être pratiquée au Sénégal pendant toute l’année. Toutefois, elle est plus conduite en hivernage par un grand nombre de producteurs, entre les périodes de fin Août à Octobre puis en contre saison de Novembre-Juin par quelques acteurs de l’exportation.
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Selon le Docteur Maccoumba Diouf, le directeur général de l’horticulture, la production moyenne sur les 5 dernières années est passée de 236 640 tonnes à 270 686 tonnes en 2016 ; pour une superficie de 17273 ha en moyenne contre 19729 ha en 2016. Et la production nationale brute est estimée entre 236 et 270 milliards. Quant aux exportations, elles sont estimées à 3 220 500 000 F CFA en 2015 pour un volume de 7967 tonnes.
Cependant, derrière cet important chiffre d’affaires, le directeur de l’horticulture note que les pertes restent très élevées, plus 30% environ de la production. Faute de dispositif de conservation.
En effet, la culture de pastèque a été pratiquée, jusque récemment, de façon très marginale, sans beaucoup de soins dans la conduite de la culture en termes de techniques culturales approximatives.
De nos jours, elle est pratiquée comme culture de rente sur l’intersaison pour améliorer la résilience des populations rurales. Ce qui fait qu’à défaut de l’étalement de la production, des solutions devront être envisagées par la transformation et la conservation des productions devenues de plus en plus importantes.