Plus de 60% des marchandises maliennes transitent par le port de Dakar : Le Mali est le premier client du Sénégal

Avec la fermeture des frontières, le Mali et le Sénégal sont tous perdants. 68,2% des marchandises maliennes transitent par le port de Dakar. À l’autre sens, le Mali est le premier client du Sénégal. Ces chiffres montrent combien les deux économies sont imbriquées. Autant dire, les sanctions infligées par la Cedeao au Mali auront des conséquences néfastes pour les deux pays. Dans un entretien avec Le Soleil, le Directeur des entrepôts maliens au Sénégal livre son analyse de la situation, notamment les contrecoups pour les opérateurs maliens.

Ce dernier a réagi après les sanctions infligées par la Cedeao au Mali. «Ma réaction va dans le sens de celle des autorités maliennes. C’est une décision regrettable, vu la position du Mali qui se trouve confrontée à une crise sécuritaire multidimensionnelle, à laquelle s’ajoute une crise sanitaire et économique depuis un certain moment», a dit Fousseynou Soumano, directeur des entrepôts maliens à Dakar.

Selon lui, le Sénégal et le Mali sont tous perdants dans cette affaire, «étant donné que nous avons fait le choix de faire du port de Dakar le port naturel du Mali». Avant la crise ivoirienne de 2000, plus de 65.000 tonnes de marchandises maliennes passaient par le corridor du Sénégal.

«Aujourd’hui, nous sommes à quatre millions de tonnes, soit 68,2% de notre trafic. Ce n’est pas négligeable» a soutenu le directeur des entrepôts maliens.

L’enjeu est de taille aussi bien pour le Mali qui subit les conséquences, que le Sénégal, parce qu’au-delà du transit portuaire, le Mali importe du Sénégal du ciment, des produits pétroliers, etc. Côté malien, avec la pénurie, les prix vont grimper. Donc, ce sont les économies des deux pays qui vont en pâtir.

2 Commentaires
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