Plaidoyer pour une politique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

Lors de l’atelier de la Réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, Monsieur Waly NDOUR, Président de la CENTIF a plaidé pour une politique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.waly-ndour-president-de-la-centif

Waly Ndour a invité ses pairs à une pleine mesure des responsabilités pour ensemble relever le double défi d’un bon déroulement de l’opération et de la reconnaissance des progrès accomplis par le Sénégal dans le domaine de la  lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par la communauté internationale.

La CENTIF, quant à elle, en tant qu’organe national que la loi a placée au centre du système de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, prendra les dispositions nécessaires pour assurer, sous l’autorité du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, la coordination des activités se rapportant à l’exercice, a fait savoir Monsieur Ndour.

Il est généralement admis que les résultats ne sont atteints qu’après une période plus ou moins longue de mise en œuvre de différentes mesures.

Ainsi,  pour les pays membres du Groupe d’Action Financière (GAFI), le suivi de l’évaluation comme l’évaluation elle-même sont l’œuvre de cet organisme. Quant aux autres Etats, ces exercices relèvent d’entités régionales appelées Organismes Régionaux de Style GAFI (ORSG). Concernant en particulier les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’évaluation et son suivi sont du ressort du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Le GIABA, en relation avec le GAFI, a réalisé la première évaluation du Sénégal en 2007, lors du premier cycle des évaluations mutuelles. Dans le cadre du deuxième cycle, le GIABA vient de démarrer l’exécution du calendrier qu’il a élaboré à cet effet et notre pays a accepté de soumettre son système de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) à l’appréciation d’experts qu’il aura désignés. Cet important exercice est prévu au troisième trimestre 2017, précise-t-il.

Avant d’ajouter que la préparation de même que la conduite exigent une totale disponibilité de toutes les parties prenantes et leur contribution active afin que l’ensemble des réalisations faites ces dernières années par le Sénégal dans son combat contre toutes les formes de criminalité financière soient mises en exergue.

Pour rappel, Monsieur Ndour s’exprimait lors de la Réunion de préparation de l’évaluation nationale des risques et du système sénégalais de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, organisée hier mercredi par le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan à l’hôtel Terrou-Bi.

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