Pétrole et Gaz entre le Sénégal et la Mauritanie avec le gisement Grand Tortue à la frontière, Macky Sall clarifie

Le gisement Grand Tortue est à cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Un gisement gazier qui n’est pas sans provoquer une polémique au Sénégal depuis quelques mois en raison d’un accord que les présidents des deux pays qui ont en partage cette ressource naturelle ont signé à Nouakchott. Des opposants ont saisi l’occasion pour dénoncer ce qu’ils pensent être une nébuleuse.
Recevant le Grand Duc de Luxembourg, le président Sall avait apporté la réplique aux critiques dont il faisait l’objet, rappelle Dakaractu. Une réponse qu’il a selon le site réitérée lors de la concertation nationale sur la gestion des revenus tirés de l’exploitation du pétrole et du gaz. Devant une assemblée constituée de ministres, de députés, de membres de la société civile, mais aussi de dignitaires religieux et coutumiers, le chef de l’État a rappelé dans quel contexte la découverte du gisement Grand Tortue a été faite et comment les deux pays se sont accordés pour en tirer profit.

«Pour le gisement Grand Tortue Ahmeylim (GTA), nous le partageons avec la Mauritanie. C’est fifty-fifty, moitié/moitié, c’est à dire (50%/50%). Nous, dans la ressource qui se trouve dans notre territoire, Petrosen y a 10%. Et il peut aller jusqu’à 20%. La Mauritanie aussi détient la même chose sur la ressource qui se trouve dans son territoire. Donc, nous partageons la ressource. Et puisque c’est le même opérateur, les deux pays se doivent de s’entendre. D’où l’accord que j’ai signé avec le Président mauritanien, Abdel Aziz», a-t-t-il expliqué.

Le chef de l’Etat d’expliquer que l’accord qu’il a signé avec le Président Aziz facilite l’exploitation de la ressource. Car, dit-il, si le Sénégal et la Mauritanie ne signent pas cette entente, aucune compagnie ne voudra s’investir dans l’exploitation de la ressource.

Quant aux relations entre notre pays et son voisin mauritanien, le chef de l’Etat rassure: «Il n’y a aucun problème entre le Sénégal et la Mauritanie. Et il ne peut pas y en avoir. Nous avons les mêmes intérêts. C’est d’exploiter les ressources qui sont contenues dans nos sous-sols respectifs et que nous partageons le long de la frontière nord. Et des accords de ce genre il y en a beaucoup dans le monde», a indiqué le chef de l’Etat.

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