Ousmane Sonko dénonce une mafia foncière orchestrée par des acteurs politiques, des élus locaux et des privés

En meeting dans la banlieue, Ousmane Sonko a dénoncé les maux qui freinent le développement du département de Guédiawaye, en particulier, et de la banlieue dakaroise, en général. Ousmane Sonko a fait cas du bradage des terres noté dans ces zones.

Pour lui, ce qui se passe sur le littoral du département de Guédiawaye n’est ni plus ni moins qu’une mafia foncière orchestrée par des acteurs politiques, des élus locaux et des privés. Il appelle à un audit détaillé pour situer les responsabilités. De ce fait, le challenger du président Macky Sall a attiré l’attention sur ce qu’il considère comme un “banditisme d’Etat’’.  

D’ailleurs, le leader du Pastef propose un moratoire foncier pour mettre fin à ce phénomène, s’il est élu au détour de la présidentielle du 24 février. «Tout sera stoppé, parce que les conflits fonciers, c’est souvent une mafia entre les acteurs politiques, les hauts fonctionnaires de l’administration et les élus locaux, accuse-t-il.

Ils font des combines sur le dos des populations. Ce qui est à l’origine de tous ces scandales fonciers.» Et, de poursuivre : «Au préalable, on fera un audit détaillé de ce qui se passe et surtout pour situer les responsabilités. On ne peut pas laisser ces gens s’enrichir à coup de milliards, gardant dans des comptes Offshore sans impunité. Il faut que chacun rende compte de sa gestion». Sonko s’est empressé de préciser qu’«il ne s’agit pas d’un règlement de compte ou une vendetta».

Il invite les Sénégalais à être conscients des difficultés auxquelles ils sont confrontés et des dangers qui guettent le pays et hypothèquent l’avenir de leurs enfants. L’ancien inspecteur principal des impôts et domaines estime qu’il revient aux Sénégalais de porter le combat pour la démocratie, les libertés et la bonne gouvernance du pays. Qu’il n’acceptera jamais de porter seul le combat et d’être l’agneau du sacrifice. Pour lui, le combat pour la démocratie n’est pas seulement l’affaire des politiques, c’est également un combat citoyen. “Que personne ne m’attende dans la rue au moment où les Sénégalais sont chez eux. Je ne le ferai pas, j’ai une famille. Il faut que cela soit clair. On doit aussi se dire la vérité. C’est un combat qui ne doit pas être l’apanage des politiques uniquement. Tout le monde doit le mener’’, dit-il.

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