Non Karin McQuillin, vous avez tout faux, car votre Sénégal n’est pas le nôtre

Après la récente connerie du Président américain, Donald Trump, l’homme à la célèbre moumoute qui a osé traiter les pays africains et Haïti de « pays de merde », en oubliant que ses compatriotes africains-américains constituent presque 20% de la population américaine avec une histoire terrible, faite d’esclavage, de discriminations au moment où l’on célébrait le « Martin Luther King Day », ce grand Monsieur qui a guidé les mouvements de droits civiques et qui a permis de libérer l’Amérique de ses tortuosités et de son apartheid ; bourde qui a été sanctionnée par une courageuse réaction de Son Excellence, Monsieur Macky Sall, Président du Sénégal, à la hauteur de l’attaque du « Fou » des Usa.

Maintenant, l’une de ses « feddayines », en une véritable jihadiste comme tous ces tueurs fous, Mme Karim McQuillin va poursuivre dans cette même logique mentale, réactionnaire, en dénigrant notre pays et notre race. Par là, elle nous montre qu’elle n’a rien compris ni à notre culture, ni à nos valeurs de civilisations faites de « Téranga » et d’ouverture à l’Autre. « Enracinement et ouverture », comme disait le Président académicien Léopold Sedar Senghor, ce grand homme.

Une grande conséquence ; c’est que de sa bouche puante et pécheresse, sont sortis alors des propos nauséabonds contre le Sénégal, et contre notre continent.

Et ce n’est pas fortuit que ces inepties soient publiées par un média pro-Trump qui sera même appuyé par une commentatrice acquise à la cause de celui qui risque d’être à l’origine d’une troisième guerre mondiale, si l’on n’y prend garde ; je veux nommer Trump lui-même, sur conseil de Mme Ann Coulter.

Le Président Macky Sall a été de tous les présidents africains, le premier à condamner ces propos disproportionnés à la mesure de cette piètre personnalité qu’est Donald Trump. Par là, le Président Macky Sall, comme à son habitude, démontre son grand courage, et nous restaure notre fierté d’Africains et de Nègres désaliénés.

Le Sénégal n’a jamais été colonisé comme les autres. Bien au contraire, notre pays, après une grande résistance avec des héros comme Alboury Ndiaye, Lat Dior Diop, Maba Diakhou Ba, El Hadj Oumar Tall, Serigne Touba Mbacké, El Hadj Malick Sy…, s’est ouvert au monde entier en dépit des problèmes de races et de cultures. Nonobstant la logique occidentalo-raciste, impérialiste et esclavagiste, n’allons pas oublier que l’apartheid a juste fini en Amérique que dans les années 1970, après des luttes héroïques des leaders comme Malcom X, Martin Luther King, Stockely Carmichael, et le mouvement des « Blacks Panthers ».

Cette chroniqueuse raciste, sans doute inspirée par le Ku Klux Klan est de mauvais aloi et nous montre la profondeur et la persistance des sentiments racistes de la « Deep America ». C’est ce qui a créé le Mouvement « Black maters lives », car chaque noir devant la police blanche et raciste risque sa vie. Il est grand temps que nous autres Africains, Américains et Nègres de part et d’autre de l’Atlantique et de l’Europe que nous nous emparions de notre Histoire pour créer notre propre Historicité en cette période de Mondialisation qui ouvre deux problématiques.

La première, comme on le voit avec l’accession de l’extrême-droite en Autriche, en Norvège et lors des dernières Présidentielles françaises, avec l’arrivée de Marine Lepen au 2ème tour. L’heure est grave. En effet, il s’agit pour certains d’aller en deçà d’une régression nationalitaire ; et pour d’autres, d’affronter les vrais problèmes par un delà de la Nation.

De deux choses l’une, soit le monde va aller vers la barbarie avec l’avènement du nazisme selon Joseph Goebbels, Hitler, Jean-Marie Lepen et tant d’autres personnalités sataniques, soit d’autres forces vivifiantes et civilisées. Sinon, nous irons vers un drame qui va nous conduire droit à des dictatures fascistes et racistes. Et le drame, est que cette triste hypothèse risque de se dérouler dans la plus grande puissance de tous les temps, les Etats-Unis.

En fait, cela nous étonne, car comme le disait Jean Jaurès, ce grand dirigeant ouvrier, « le capitalisme porte la guerre comme la nuée, l’orage ». Il faudrait que nous autres, peuples africains et du tiers-monde, dit-on, « de couleurs », engagions le combat, comme l’avaient fait les Vietnamiens, il y a 40 ans, pour vaincre l’hydre capitaliste français (Dien Bien Phu) et américain.

Revenant aux propos de cette ignare et ingrate hôte qui a vécu parmi nous, dans le cadre de sa mission au service du Corps de la Paix, relatifs à la famille, à la religion et aux valeurs de la société sénégalaise -qu’elle a dépeint en noir, alors qu’à côté, elle a sciemment, omis de parler de notre beau climat, notre système démocratique respecté par nos pairs africains et même par d’autres grands pays du monde qui font que les investisseurs se bousculent à nos portes aujourd’hui, prêts à financer le Plan Sénégal Emergent (PSE), avec nos belles plages qui s’étendent sur plus 718 km, et que certains chasseuses de sensations fortes comme elles connaissent bien, car chercheuses de beaux nègres ; par là, elle démontre sa vraie nature d’ égocentrisme blanche, donc raciste.

Contrairement à chez elle, où c’est le domaine « du capitalisme poussé où l’avoir détermine l’être, qui n’a pas, n’est pas », chez nous, c’est la solidarité à tous points de vue…

Corruption, elle a dit ! « My God ». Quel pays est plus corrompu que les USA ? N’est-ce pas Trump qui disait encore : « Les Etats Unis doivent rester en Iraq pour pouvoir garder le pétrole ?

Mme McQuillin, lisez le dernier « Ce que je sais de BBY, dans Jeune Afrique », consacré aux rencontres entre le fils du Roi d’Arabie saoudite et le beau fils du Président américain et vous nous direz…

Mieux, « et je touche du bois »-, jamais notre cher Président n’a été accusé d’avoir « ses mains partout », pour ne pas dire être mêlé à des agressions ou harcèlements sexuels comme chez votre champion TRUMP.

Mme McQuillin, sachez que la valeur d’une civilisation d’un pays ne se mesure pas à la taille du clitoris de ses filles, fut-il entier ou coupé.

Ah j’allais oublier, de vous dire que nous aussi, nous avons été aux Usa. Et à côté des ruines des « Twin towers », nous avons vu des hordes de clochards, à l’image des enfants dans la rue au Sénégal, se ruer vers des dépotoirs de déchets à la quête de leur pitance. Quoi de plus méprisant que cela ?

Mme McQuilin, reconnaissez alors avec nous, que votre pays qui se veut la première puissance mondiale a aussi, son tendon d’Achille, oui son ventre mou. La solidarité morte et la foi quasi nulle font que chez vous, votre peuple a été déshumanisé. Ce qui a fait de vous, un pays de démesure.

Donc, ne nous parlez surtout pas de Républicains, car les vrais Républicains et les honnêtes hommes sont avec Macky Sall, cette nouvelle génération d’hommes d’Etat africains décomplexés, car nés après l’indépendance des années 1960, non aliénés (« in-alio » en latin, veut dire étranger à soi-même).

A l’image du slogan “America First” de Donald Trump : l’Amérique d’abord, nous aussi, disons avec le grand Artiste Youssou Ndour : « Senegaal Tan » ou « Sénégal Rek » et « Africa et Black first ». Et comme disait le « Soul brother number one », James Brown : « Say it loud, I’m black and proud ». Rien n’a changé en Amérique depuis les années 1970. C’est pourquoi, nous reprenons fièrement ce slogan.


Alassane DIALLO, Archiviste,

Journaliste, Master II en Droit de Régulation

A la FSJP de l’UCAD et Conseiller technique en Communication

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.