MINNEAPOLIS : Silence on écrase du NÈGRE ! (Par Aliou TALL)

MINNEAPOLIS - Silence on écrase du NÈGREImaginez-vous plaqué au sol, menotté, le poids et la pression du corps d’un policier assassin sur votre tête, vous suppliez votre bourreau de vous laisser respirer, il s’en fout et continue de vous écraser jusqu’à ce que mort s’en suive. Ces derniers instants de la vie de George Floyd suscitent la révolte. J’ai cru que j’hallucinais quand j’ai  vu l’image de ce policier Blanc qui a pris son temps pour tuer froidement, lâchement, et monstrueusement une personne déjà maîtrisée, et complètement à terre. Ce crime témoigne de la banalisation de la haine des Noirs aux Etats-Unis et dans les pays occidentaux. 

 

Un policier démoniaque, qui semblait prendre son pied en assassinant un « Nègre ». 

Pendant qu’un policier de type asiatique se délectait du meurtre en cours, et empêchait hautainement  qu’on vérifie le pouls de la victime agonisante, son collègue  Blanc semblait prendre son pied en écrasant à mort « du Nègre ». Avec sa main qu’il agitait dans sa poche, près de ses parties intimes, j’ai même cru qu’il se masturbait pendant qu’il donnait la mort. A travers les yeux de ce policier, on lit la satisfaction d’exprimer une  haine profonde, de faire souffrir, et d’assassiner. Je n’envie pas ses enfants ou ses proches qui doivent se rendre compte que leur père  ou parent n’est qu’un minable tueur. Ils seraient peut-être  un peu plus fiers de leur criminel de policier,  s’il avait donné la mort à ce Noir suite à une légitime défense,  ou une bataille d’égal à égal, comme un vrai homme (Ce que les lâches ne font pas). Je ne crois pas que ces policiers soient des humains, ni même des animaux. Car les animaux ne tuent pas pour s’amuser, ou par haine. Ces policiers, tous ceux qui agissent comme eux, tous ceux qui les soutiennent, sont tout simplement  démoniaques.

 

Un racisme systémique, culturel et structural qui macule les Etats-Unis. 

Dans l’inconscient de beaucoup d’américains,  les afro-américains sont toujours des esclaves, des sous-hommes, que les Blancs peuvent  continuer de ségréguer, d’envoyer arbitrairement  à leurs abominables couloirs de la mort, de les faire assassiner impunément par leurs policiers. Certes, tous les américains  ne portent pas cette haine viscérale. Mais leur grande majorité  ne s’indigne pas publiquement  contre ce système qui banalise l’assassinat récurrent des Noirs, avec les moyens de leur nation, par les représentants de leur force publique. Ça reste une affaire de « Nègres ».  Les policiers qui détournent la force publique  pour satisfaire  leur haine,  violenter une personne qui ne représente  aucun danger au moment  de l’acte, ou l’assassiner, sont de pitoyables  criminels. Ces criminels, de plus en plus trahis par les vidéos diffusées sur les réseaux  sociaux,  sont plus monstrueux que les pires nazis. Ils déshonorent l’Amérique et lui collent l’étiquette d’un Etat terroriste envers les minorités noires. 

Un silence complaisant des occidentaux, une fâcheuse indifférence de certains Noirs. 

Face à l’ignominie et la fréquence des violences et des assassinats de Noirs par des policiers, les pays occidentaux  bottent touche, et font preuve d’une complaisance ahurissante  envers les criminels. Ils parlent de bavures et classent ces crimes dans la rubrique des faits divers. Alors qu’ils font volontiers la guerre, quand l’Etat islamique ou les rebelles du Sahel assassinent un seul de leurs ressortissants. Certains politiques veulent même voter des lois pour punir ceux qui filment leurs policiers en train de commettre des crimes. Une manière de leur attribuer un sordide permis de tuer en toute liberté. De la complaisance, ils grimpent à une hideuse complicité.  Par ailleurs, il est regrettable de constater que, face à ce terrorisme policier infligé aux Noirs,  certains Noirs gardent un silence, par peur, par résignation  ou par opportunisme, pour ne pas être indexés par les Blancs de révolutionnaires.  Je pense à ces artistes, à ces sportifs et à ces politiques Noirs qui ont de l’influence, mais qui  préfèrent s’automuseler pour ne pas nuire à leur statut ou leurs intérêts. Je pense à ces africains, très bavards quand il s’agit de fustiger  la politique ou les faits divers en Afrique, mais qui ne se sentent pas concernés par les crimes macabres commis par des policiers  Blancs contre leurs frères et sœurs Noirs, en Amérique, ou en Europe.

 

Une vie sans dignité  ne vaut pas la peine d’être vécue. 

Noirs de tous pays, INDIGNEZ-VOUS !


 

 

Aliou TALL, 

Président du RADUCC

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