Ministre du Pétrole et des Énergies : « la baisse du coût de l’électricité ne peut être observée qu’en 2023 »

Face aux députés, ce dimanche, pour défendre son budget, arrêté à 1.011.122.802.941 F Cfa, Aïssatou Sophie Gladima, qui est d’avis que l’électricité est encore chère au Sénégal, révèle que la baisse du coût ne peut-être observée qu’en 2023, coïncidant avec l’exploitation du pétrole et du gaz dans notre pays.

« Oui, l’électricité est encore chère au Sénégal, mais nous pensons qu’il faut attendre 2023, à la production du premier baril de pétrole. À ce stade, les coûts de production vont chuter et par conséquent les tarifs vont baisser. On ose espérer qu’à partir de 2023, les sénégalais seront contents d’avoir ce mixte énergie et découvrir le premier baril qui va faire que nous puissions utiliser l’énergie comme nous le voulons », a promis le Ministre du Pétrole et des Énergies.

La ministre a aussi souligné que ces tarifs sont déterminés par la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE), en fonction des coûts de production du programme d’investissement validé par CRSE, en l’inflation locale étrangère et du prix du combustible. Elle a également précisé que si les coûts de la Senelec baissent, cela va se refléter sur le tarif. Avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, en 2023, les centrales de Senelec seront converties pour fonctionner au gaz local et on aura une baisse des coûts de production, par conséquent du prix de l’électricité.

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