Médias – L’an 2018 a été une année meurtrière pour les journalistes

L’an 2018 a été une année meurtrière pour les journalistes, car 80 d’entre eux ont été tués, entre le 1er janvier et le 1er décembre. C’est ce que révèle Reporters sans frontières (Rsf) dans son rapport 2018 qui inclut les professionnels et les non-professionnels ainsi que les collaborateurs de médias). Il précise que parmi les victimes, 63 journalistes professionnels ont été tués en 2018 contre 55 l’an dernier, soit une hausse de 15 %. Le nombre de journalistes non professionnels a lui aussi augmenté, 13 morts contre 7 l’an dernier. Ces derniers, souligne le document, “jouent un rôle fondamental dans la production de l’information, notamment sous des régimes répressifs ou dans des pays en guerre où il est plus difficile pour des journalistes professionnels d’exercer leur métier’’.

Le rapport de Reporters sans frontières renseigne qu’au total, 49 journalistes, soit 61 %, ont été assassinés, sciemment visés au motif que leurs enquêtes dérangeaient les intérêts de telles ou telles autorités politiques, économiques ou groupes religieux ou mafieux. A titre d’exemple, Rsf cite les cas des journalistes slovaque et saoudien, Jan Kuciak, tué le 21 février, et Jamal Khashoggi, assassiné au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre. “Ceci illustre la détermination de ceux qui veulent faire taire à tout prix les journalistes qui “dérangent’’, poursuit le rapport, soulignant que l’Afghanistan, les Philippines, la Syrie, le Yémen et l’Irak sont les pays les plus meurtriers pour les journalistes, à cause d’attentats et de la guerre. Bien qu’étant un pays en paix, le Mexique est l’Etat le plus meurtrier pour la profession, avec 9 journalistes assassinés.

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