Me Elhadji Amadou Sall dans l’émission Grand Jury : Dialogue politique, le « K » Karim Wade, les élections, l’avocat parle

Invité de l’émission «Grand jury» sur la Rfm, Me Ahmadou Sall a passé en revue les questions brûlantes de l’actualité nationale. Le taux d’endettement du pays, le dialogue politique annoncé par le Ministre de l’Intérieur, le Cas Karim Wade, les élections, l’ancien Ministre de la Justice parle de tout. 

L’avocat, membre du comité directeur du Pds, n’est point emballé par l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall. Pour El Hadj Amadou Sall,   » nous avons un Gouvernement de très mauvaise foi. Le pouvoir a organisé l’une des élections les plus chaotiques de l’histoire du Sénégal. 30% des cartes n’ont pas été produites. Macky ne nous a jamais pourquoi.  » Pire, reprend-t-il dans le  »Grand Jury » dont il était l’invité,  » Macky Sall n’a parlé qu’une seule fois avec son opposition. On ne peut pas diriger un pays après avoir été démocratiquement élu et refuser de parler avec son opposition… Abdou Diouf a reçu l’opposition pendant très longtemps.
L’opposition et le pouvoir doivent se parler.  »

El Hadj Amadou Sall d’éclaircir un point qui lui semble important par rapport à l’organisation neutre et transparent de la future Présidentielle.  » Nous ne récusons personne. Aly Ngouille Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo ont les mêmes intérêts partisans. Ils se retrouvent au conseil des ministres, au comité directeur de l’Apr, sont maires… « 

Invité à se prononcer sur la libération de Karim Wade, El Hadj Amadou Sall dira de manière tranchée que Wade-fils a été forcé de sortir de prison et de partir en exil. Macky Sall a dit , selon  lui  » de toutes les façons, il ne rentre pas et s’il rentre, je le remets en prison .  » Il confirmera que Karim n’a jamais été déchu de ses droits civils.

Par rapport au poste de numéro 2 du Pds, l’avocat renvoie à la réponse de Me Madické Niang qui a fini de marteler qu’il n’est ni numéro 2 , ni Plan B.

Elections : il y a bien des personnes neutres capables d’organiser les échéances

Selon Me Sall, il y a bien des personnalités neutres capables d’organiser les élections au Sénégal.

«Nous avons des personnalités neutres comme Lamine Niang, Cheikh Gueye, entre autres. Ils sont tous indépendants et peuvent se charger de l’organisation des élections», a-t-il déclaré.

A l’en croire, son parti, le Parti démocratique sénégalais (Pds) n’a jamais récusé Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye, ni personne. Mais que les élections soient confiées à une personnalité neutre.

Par ailleurs, l’avocat s’est penché sur les retrouvailles Wade-Macky tant soulevées, ces derniers temps. Pour lui, une chose est claire : Me Wade n’a jamais été demandeur de rien, explique l’Avocat, membre du Comité directeur du Pds.

« Le Gouvernement n’a récupéré aucun sou de Karim Wade »

Le Gouvernement n’a récupéré aucun sou de Karim Wade», a déclaré Me Ahmadou Sall, au détour de l’émission Grand Jury de ce dimanche.

En effet, selon l’avocat de Wade-fils dans l’affaire de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), s’il y’en avait, l’Etat allait et devait publier le rapport dans la loi de finance. “Qu’il nous le montre”, a-t-il exigé.

Poursuivant sa dissertation, Me Ahmadou Sall conclut que ce dernier sera bel et bien leur candidat pour la Présidentielle de 2019.

«Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut jouir de ses droits civils et politiques. Karim Wade n’a pas été déchu de ses droits politiques. Le Procureur spécial prés la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a demandé à celle-ci de déclarer Karim Wade déchu de ses droits civils et politiques. La Cour de répression de l’enrichissement illicite dans l’Arrêt rendu, a refusé de faire droit à cette demande.

C’est la seule condition posée en termes de légalité plus d’autres pour être candidat. Je peux, ainsi, dire que Karim sera notre candidat», a-t-il ajouté. Non sans déclarer à l’endroit du Chef de l’Etat : «Macky Sall, un point un trait».

Endettement

A Touba, le Président Abdoulaye Wade avait déclaré que le taux d’endettement du Sénégal est de 62%.  En 2012, le taux était à 30%, nous dit Maître Sall. Si aujourd’hui le taux est à 62%, cela vaut dire qu’il est multiplié par 2 sous le Président Maky Sall. Selon Maître Amadou Sall, le taux dépasse même les 62%. Il y a la vérité que le gouvernement ne nous dit pas. Si le gouvernement a des milliards, pourquoi il ne paie ses engagements. 

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