Match Sénégal-Ouganda : le vaincu va rentrer à la maison

Sénégal-Ouganda de ce soir (19h Gmt) aura tous les ingrédients d’un match-couperet. Normal pour des huitièmes de finale d’une Can où le vaincu va rentrer à la maison.

Au-delà de cet enjeu, il y a aussi le jeu et le profil des deux équipes qui vont s’expliquer sur la belle pelouse du stade International du Caire qui va d’ailleurs accueillir la finale de cette 32e édition de la Can.

En tout cas, Aliou Cissé, qui était face à la presse ce jeudi matin, est conscient qu’il aura à faire face à une équipe ougandaise d’un autre style. «L’Ouganda, c’est une équipe très costaude, défensivement en place et qui met souvent en difficulté les équipes qui jouent en possession. Depuis 4 à 5 des entraîneurs sont passés, mais l’identité du jeu est restée la même. Je pense que ce sera un match engagé. Nous devons nous préparer à jouer un match typiquement africain. On a des individualités. Chaque match a ses réalités.»

Cissé : «C’est à nous de nous adapter et de jouer notre jeu»
Selon le coach des Lions, «l’Ouganda, c’est une autre façon de jouer. Et c’est à nous de nous adapter et de jouer notre jeu. Je crois que l’avenir appartient à ces sélections qui auront à leur disposition des joueurs locaux pour pouvoir les réunir souvent et leur donner une identité de jeu. L’Ouganda, c’est un peu un cran au-dessus de la Tanzanie et du Kenya».

Par rapport à l’enjeu, Cissé va droit au but : «Les deux équipes seront motivées. Mais comme je dis, il faut gagner ce match pour qu’on puisse aller le plus loin possible. Nous savons que nous avons les arguments pour aller le plus loin possible. On a des jeunes qui veulent aller loin dans cette compétition. On a un Peuple qui est derrière nous et qui nous accompagne. On a à cœur de le rendre fier et on a les moyens de le faire.»

Desabre : «L’affaire des primes va motiver les joueurs»
Quant au sélectionneur des Cranes, Sébastien Desabre, il soutient avoir «une équipe de challengers, qui aime relever des défis avec notre style basé sur une base locale. Pour nous, c’est une motivation supplémentaire de jouer contre le Sénégal, même si nous savons que ce sera difficile parce que c’est une grande équipe».

Quid de l’histoire des primes qui a perturbé leur programme de préparation ? Le technicien français minimise. «C’est vrai qu’on ne s’est pas entraînés pendant deux jours. Mais faut comprendre que ces histoires de primes, c’est souvent de petits conflits dans une famille. Mais tout est rentré dans l’ordre. Et d’ailleurs cette histoire devrait être une source de motivation pour les joueurs. Et nous mettrons tous les efforts nécessaires pour gagner ce match.»

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