Matam – Oublié d’être cité dans les revendications des « apéristes » : Le « Dande Maayo » se désolidarise à la cause

« Ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi ». Cette assertion résume la nouvelle posture de l’association pour le développement intégré de Daande Maayo (ADID). Dans un communiqué de presse, ladite association fustige ce qu’elle appelle l’attitude méprisante des responsables politiques de la région de Matam.

Après le méga meeting organisé par les responsables de l’APR de Matam, l’association pour le développement intégré de Daande Maayo (ADID) s’est fendue d’un communiqué pour dénoncer ce qu’elle appelle « les mobilisations inopportunes et sans intérêt ». Bien qu’étant militante de l’APR, cette association, en tant qu’organisation qui se bat au quotidien pour plus d’équité, plus de considération et plus de protection des populations, estime que les revendications posées sur la table du gouverneur de Matam lors de la mobilisation du dimanche ne prennent pas en compte celles des jeunes.

« Au moment où la jeunesse de la région se mobilise pour revendiquer une distribution équitable des 54 milliards du financement de la BAD pour l’emploi des jeunes, les responsables politiques n’ont rien trouvé d’autre que de manifester davantage tout leur mépris », regrette l’ADID. Peu tendre, elle ajoute : « Les jeunes de la région de Matam sont rongés par l’inquiétude grandissante, submergés par la déception et exaspérés par les autorités politiques de la région qui ne fournissent plus de réponses face aux incertitudes de l’avenir et aux problèmes dont les jeunes de la région font face au quotidien. Aujourd’hui même nos diplômés sont devenus de potentiels candidats à l’émigration clandestine ».

La même association d’appeler « les autorités politiques de la région à faire preuve de considération et de mansuétude à l’égard de la population et de la jeunesse en particulier ». Dans la foulée, l’ADID demande « à ce que les préoccupations des jeunes du département de Kanel soient prises en compte dans les politiques de jeunesse du Chef de l’Etat. D’ailleurs, elle appelle « le Président de la République Macky Sall, à qui les membres témoignent toute leur affection, à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour mettre fin à cette injustice dont subissent les jeunes de la région particulièrement ceux de Dande Maayo ».

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