Mamoudou Ibra Kane se confie : « Mon premier journal fut une catastrophe totale »

Mamoudou Ibra Kane n’est plus à présenter dans le paysage médiatique sénégalais. Natif de Bokidiawé dans la région de Matam, ce digne fils du Ngenaar s’est frayé un chemin pour être considéré aujourd’hui comme un des meilleurs de sa génération. Passé par Walf et RFM avant de lancer avec des amis le groupe Emedia Invest, il revient sur ses premiers pas en journalisme. « Rien qu’en m’en rappelant, j’ai envie de rire. Il faut dire que mon premier journal fut une catastrophe totale. Je présentais le journal de 07h à «Walf Fm». Mais avant de commencer à présenter, j’ai fait avec Mame Less Camara une semaine de training. La veille où je devais présenter le premier journal de «Walf Fm» à 07h, je me suis couché à 04h du matin, j’ai juste eu deux heures de sommeil. Une fois dans le studio, vous ne pouvez même pas imaginer ce qui m’est arrivé. C’était tout un problème rien que pour sortir un seul mot, sans compter les hésitations, les fautes et autres », raconte-t-il, dans l’émission « Parcours » de votre site L’Asnews.info.

Mais la suite sera connue de tous. De garçon timide, il va accumuler de l’expérience et chasser définitivement sa « peur ». Et tout cela, grâce à de bons encadreurs dont le doyen Mame Less Camara, une référence dans le métier. « Cela a été une épreuve, mais c’est dans l’épreuve qu’on se façonne. Et dans cet échec, il y avait quand même du positif. Car l’histoire retiendra que j’étais le premier à présenter le journal parlé de «Walf Fm». En plus, j’ai eu une très bonne formation au Cesti et je devais y croire. Et quand on a un bon encadreur comme Mame Less Camara qui nous fait confiance, on en fait un défi. C’est à partir de ce moment que je me suis promis que j’irai de l’avant et travaillerai bien pour satisfaire les gens qui m’écoutent. Surtout que je suis convaincu que l’effort finit toujours par payer », a ajouté l’actuel Directeur du groupe Emedia Invest.



Source : http://www.lasnews.info/mamoudou-ibra-kane-mon-premier-journal-fut-une-catastrophe-totale/

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