Lutte contre le Terrorisme : Les enfants de la rue inquiètent la police

Les enfants errants dans la rue peuvent être des cibles pour les terroristes. Les forces de défense et de sécurité en sont bien conscientes. Hier, vendredi 12 février, lors de la cérémonie de clôture de la formation des gendarmes et policiers sur les droits de l’enfant, à Saly, le directeur de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (Octris), Idrissa Cissé, a souligné la nécessité de protéger cette couche vulnérable.

Selon Sud Quotidien dans sa livraison du jour, les enfants de la rue inquiètent la police dans ce contexte d’insécurité dominé par la menace terroriste. Venu présider la cérémonie de clôture de la formation des forces de sécurité sur les droits de l’enfant hier, vendredi 12 février, le directeur de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (Octris), Idrissa Cissé a estimé qu’ils peuvent devenir des cibles particulières pour les groupes terroristes qui profitent souvent de ces groupes vulnérables pour exécuter leur mission.

Pis, les enfants font aussi l’objet de recrutement mafieux et de trafic de drogue, ajoute le journal. Conscient du danger qu’encourent ces enfants, le sous-directeur de la justice militaire et Haut commandant en second de la gendarmerie, Meissa Niang, également présent à la cérémonie de clôture du séminaire de formation, a annoncé que désormais les modules traitants des droits des enfants seront inclus dans le programme de formation des forces de sécurité. Par ailleurs, s’exprimant en marge de cette rencontre, les deux hommes ont tous magnifié l’initiative de Save the children et de ses partenaires.

A travers cette formation d’une quinzaine de jours, l’objectif a été de faire de vingt-cinq agents de défense et de sécurité, des relais pour la vulgarisation des droits des enfants. Mieux, ces organisations de défense des intérêts infantiles espèrent que désormais, dans les prochaines interrogations des enfants, les forces de l’ordre feront preuve de patience. Cette posture est importante, car de l’avis du directeur pays de l’Ong Save the children au Sénégal, Mathurin Bonzi : « en cas de problème, il est nécessaire de faire participer l’enfant à toute décision le concernant et de garder ses distances en vue de mieux le connaitre et comprendre sa situation ».

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