Lutte contre la pauvreté à Fongolimbi : De la volaille et de petits ruminants aux familles démunies

Le projet de développement agricole et nutritionnel pour la sécurité alimentaire au Sénégal Usaid/YaaJeende remet ça. Après les communes de Dakatéli et Kédougou, il a procédé la semaine dernière,   à un placement de petits ruminants et de volaille auprès des ménages vulnérables de la commune de Fongolimbi, dans le département de Kédougou. Le don s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire. Il accompagne le gouvernement du Sénégal dans la mise en œuvre de son programme national de bourses de sécurité familiale pour l’autonomisation des couches vulnérables.lutte-contre-la-pauvrete-a-fongolimbi

75 chèvres, 30 boucs et 140 poules, c’est la quantité de volaille et de petits ruminants qui a été attribuée par le programme de développement agricole et nutritionnel pour la sécurité alimentaire au Sénégal Usaid/YaaJeende en collaboration avec la commune de Fongolimbi. Pour appuyer 78 familles démunies dans la commune susnommée. Dans sa phase d’extension, ledit programme mise sur l’implication des communes pour assurer une pérennisation du passage des dons d’animaux aux ménages vulnérables dans ces zones d’intervention.
Venu représenter le coordonnateur du projet, lors de la cérémonie de remise d’actifs productifs aux ménages vulnérables de la commune de Fongolimbi, Mohamed Bachir Ndiaye a laissé entendre que l’action s’inscrit en droite ligne avec la politique de l’Etat du Sénégal déclinée à travers «le programme national de bourses de sécurité familiale». Ce, pour dit-il, «permettre» aux ménages vulnérables d’être «artisans» de leur propre autonomisation par la «création» d’activités génératrices de revenu.

Pour la réalisation de cette action à l’endroit des populations de sa commune, le maire de la commune de Fongolimbi, Samba Camara a mis la main à la patte. En effet, sur les 3 millions que la commune doit donner comme contrepartie, elle a mobilisé 500 mille francs Cfa. Le maire a promis  de «compléter les 2 millions 500 mille qui restent» pour permettre aux populations de sortir de la pauvreté. Mieux ajoute l’édile de Fongolimbi, «dans le cadre de cette collaboration pour chaque un franc donné par le programme Usaid/YaaJeende, la commune doit verser le même montant». C’est-à-dire que le projet de développement agricole et nutritionnel pour la sécurité alimentaire au Sénégal USAID/YaaJeende a déjà mobilisé 3 millions de francs Cfa. Cette même somme doit être versée par la mairie. Qui a déjà démarré le versement de sa contribution. Soit un total d’investissement de 6 millions de francs Cfa pour secourir les populations démunies de Fongolimbi.

Pour sa part, l’adjoint au sous-préfet de Fongolimbi, M. Dabo qui a présidé la rencontre, n’a pas caché sa satisfaction devant la joie et l’enthousiasme des bénéficiaires. C’est un «élan de solidarité salutaire», a-t-il lancé. Et de poursuivre «l’activité est en phase avec la politique sociale tracée par le président de la République pour faire du Sénégal un pays émergent». À l’endroit des collectivités locales, il les a exhortées à s’approprier le projet pour sa pérennisation au profit de tous.

Le placement d’animaux a pour objectif de permettre une amélioration du statut nutritionnel des ménages vulnérables par la consommation de viande, d’œufs, de lait et des produits dérivés. Il permet aussi d’améliorer les revenus des familles en situation d’insécurité alimentaire par la vente d’animaux. Autant de raisons pour soutenir les maires à pouvoir pérenniser l’activité dans leurs circonscriptions respectives.

Le Quotidien

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