L’opposition guinéenne dénombre 27 morts

Le bilan des violences survenues en Guinée au lendemain de la présidentielle du 18 octobre s’est alourdi, lundi 26 octobre. « Le gouvernement guinéen a indiqué que 21 personnes ont été tuées depuis lundi (19 octobre) dans les violences post-électorales, dont des agents des forces de l’ordre. »

C’est ainsi que France 24 a repris le présentateur de la RTG, qui faisait état du nombre de morts dans les heurts post-électoraux en Guinée. Le bilan s’alourdit alors donc officiellement, certes. Seulement, « l’opposition évoque de son côté au moins 27 morts. » 

 


Concernant toujours le bilan, le ministre de la Justice Mory Doumbouya s’est prononcé et parle des interpellations faites à travers le pays. De déclarer: « Nous en sommes à 243 cas d’interpellations pour infractions diverses. »  Selon lui, « ce ne sont pas de simples délits » que commettent les interpelés, « mais des cas avérés de scènes criminelles savamment et préalablement programmées pour ternir l’image de marque des institutions de l’État ».

 

Ainsi, « l’atmosphère est restée tendue lundi à Conakry, même si l’appel à manifester contre un troisième mandat d’Alpha Condé lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’a été que peu ou pas suivi, de nombreux habitants disant craindre pour leur sécurité. »




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