L’opposition appelle à un 2ème concert de casseroles

L’opposition ne lâche pas, elle qui appelle à un deuxième concert de casseroles. Les camarades d’Ousmane Sonko ont visiblement décidé d’en faire une arme « fatale » contre Macky Sall en décidant de faire durer le vacarme pendant 30 minutes et non 10 comme le mercredi dernier.


« Faites vibrer, par le bruit des casseroles, le domicile du président à Mermoz ! » C’est l’appel lancé par Ousmane Sonko, président de Pastef. Le mot d’ordre a été lancé ce mercredi lors du face à face avec la presse de la conférence des leaders de la coalition Yewwi askan wi. « Cette fois-ci, au lieu de dix minutes, ce sera trente minutes, jeudi à partir de 20 heures », a insisté Ousmane Sonko demandant d’y ajouter même les vuvuzelas. Même si certains d’entre vous, dira-t-il, voulaient que ce concert se tienne ce mercredi. S’expliquant sur la réédition du concert de casseroles, Ousmane Sonko a dit qu’il a la valeur de référendum contre le régime de Macky Sall. Par ce concert, annonce le président Sonko à l’endroit des militants de Yewwi askan wi, « vous arrachez la majorité au pouvoir en place, ensuite vous nous épargnez des affrontements et des morts dans le combat contre le 3ème mandat ».


Le premier concert de casseroles lancé par l’opposition a eu lieu le mercredi dernier à partir de 20 heures. Un vacarme impressionnant a résonné quasiment dans tous les quartiers de Dakar et des villes de l’intérieur. C’est le cas, à Kolda (690 km de Dakar) où, à en croire le correspondant du site d’informations Seneweb.com « jeunes, hommes et femmes ont tenu à animer la ville par le frottement des ustensiles de cuisines y compris les klaxons de motos et autres véhicules ».

« Du rond-point ISM au centre-ville en passant par le rond-point Bouna, le rond-point Jam Jam et le rond-point Doubarlaîne pour ne citer que ces lieux, des foules immenses ont créé un bruit assourdissant dans une ambiance de fête », poursuit Seneweb.
Au cours du même point de presse, Sonko a annoncé que l’opposition avait affaire non avec Macky Sall, mais avec la justice. « C’est la justice qui a invalidé nos listes et c’est elle qui validé l’inéligibilité de nos camarades », explique-t-il.


Félix DIAGNE – laviesenegalaise.com

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