L’OMS salue l’amélioration de la santé maternelle et néonatale au Sénégal
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se félicite de l’amélioration de la santé maternelle et néonatale au Sénégal. Selon l’agence spécialisée de l’ONU, la santé maternelle et néonatale au Sénégal a été améliorée grâce à l’OMS et à son assistance pour des interventions fondées sur des preuves et les connaissances scientifiques en gestion des urgences, réduisant ainsi la mortalité maternelle.En 2020, un audit du Service de santé maternelle et infantile du Sénégal a révélé que sur 71 blocs opératoires, 30 n’étaient pas fonctionnels, dont 17 étaient mis à l’écart en raison d’un manque de personnel qualifié Cette situation désastreuse a mis en évidence un élément crucial du « troisième retard » : le report de la réception de soins suffisants dans les établissements de santé, ce qui contribue à des décès maternels et néonatals évitables. En réponse, l’OMS et le gouvernement du Sénégal sont intervenus pour redonner vie à dix salles d’opération réparties dans dix districts. Cela comprenait le théâtre Mécké à Kebemer, en sommeil depuis treize ans. Cette initiative a abouti à des centaines d’interventions chirurgicales salvatrices, à une augmentation des taux d’accouchements assistés à 94 pour cent et à une augmentation des taux de césariennes de 4,6 pour cent à 6 pour cent, un pas vers le taux idéal de 10 à 15 pour cent associé à une réduction des taux maternels et néonatals. mortalité.
En outre, les évacuations médicales ont connu une réduction spectaculaire de 90 pour cent, seuls certains cas obstétricaux graves nécessitant un soutien technique avancé, comme des soins intensifs, ayant été transférés. Cette transformation a nettement amélioré la sécurité et la qualité des soins, accru la satisfaction des patients et conduit à des économies substantielles.
Les soins obstétricaux et néonatals d’urgence (SONU) sont une intervention médicale vitale, fournissant des soins immédiats et essentiels aux femmes enceintes, à celles en travail et aux nouveau-nés aux prises avec de graves problèmes de santé ou des complications. Ces soins indispensables, nécessitant une disponibilité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sont reconnus comme une approche puissante et fondée sur des données probantes pour réduire la mortalité maternelle et néonatale à un coût relativement modeste.
En 2020, le paysage des SONU au Sénégal a fait l’objet d’une évaluation, dirigée par la Direction de la santé maternelle et infantile du ministère de la Santé, dans le cadre de leurs missions de suivi semestrielles. Les résultats de cette évaluation détaillée ont souligné l’urgence d’agir. En conséquence, les SONU ont été désignés programme hautement prioritaire dans le pays, catalysant le développement d’un plan d’action global. Cette stratégie, qui s’étend de 2021 à 2023, visait une revitalisation des installations de SONU à l’échelle nationale. L’objectif principal était de renforcer la capacité du système de santé à gérer efficacement les urgences obstétricales et néonatales directes et indirectes, contribuant ainsi à la réduction des taux de mortalité maternelle et néonatale.
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Pour faciliter le fonctionnement de dix salles médicales, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fourni une assistance technique et financière essentielle. Cet appui comprenait deux éléments principaux : d’une part, la révision des lignes directrices et des modules de formation de la Surveillance des décès maternels et périnatals et riposte (SDMPR), ainsi que la mise à jour des normes de qualité maternelle et néonatale pour les aligner sur les dernières recommandations scientifiques ; d’autre part, la formation spécialisée de 60 paramédicaux aux urgences pédiatriques et à la pédiatrie. Cette formation a joué un rôle central dans le développement d’un personnel de santé solide et qualifié. En outre, le soutien financier de l’OMS comprenait des bourses pour 11 médecins, leur permettant de maîtriser les procédures chirurgicales essentielles aux soins obstétricaux d’urgence, telles que les césariennes qui sauvent des vies. Ces médecins compétents ont ensuite été répartis stratégiquement dans 10 districts sanitaires, apportant leur expertise et leurs compétences vitales aux zones les plus nécessiteuses.
Les progrès du Sénégal en matière de santé maternelle et néonatale, propulsés par l’expertise et l’assistance de l’OMS, démontrent un mélange harmonieux d’interventions fondées sur des données probantes et d’application engagée des connaissances scientifiques dans la gestion des urgences. Cette réalisation témoigne de manière convaincante de la puissance des efforts de coopération, des initiatives ciblées et d’un engagement ferme envers le principe de ne laisser aucune femme ni nouveau-né de côté, dans l’amélioration des résultats en matière de santé publique.