L’influence de l’Afrique dans les jeux

L’industrie du jeu en général a souvent utilisé les mêmes thèmes. Les mythologies grecques et égyptiennes avant tout. Un nombre incalculable de jeux prennent pour personnage des dieux comme Zeus ou Anubis. Plus qu’une volonté de vouloir sélectionner, les développeurs de jeux font face à plusieurs facilités qu’ils ont souvent saisies. 

Avec la diversification des jeux et l’essor de l’industrie, l’Afrique commence à se faire doucement une place de choix dans les thématiques de jeux, plus encore, elle peut avoir des ambitions d’acteur majeur du domaine. Si certains se demandent si le numérique peut vraiment sauver l’Afrique, la réponse est toute trouvée pour de nombreux spécialistes.

Analyse d’une lente transformation qui pourra sans doute changer le continent et le Sénégal à l’avenir.

Une hégémonie qui prend fin

Si les cultures d’Europe du nord, de l’antiquité grecque ou égyptienne sont sur-représentées dans les jeux, c’est pour une raison simple. Le public connaît la hiérarchie et les dieux en place. Le contexte comme l’esthétique sont ainsi bien huilés. Peau de bête et hache pour les Vikings, Dorure et faste pour l’Egypte antique, toge et temple blanc pour les Grecques. Une recette qui a longtemps marché. Mais, aujourd’hui, dans un monde de plus en plus connecté et avec toujours plus de choix de jeux, il faut se démarquer. 

Les joueurs, de plus en plus exigeants, se désintéressent de ce qu’ils ont vu des centaines de fois. De plus, l’essor des jeux indépendants produits par de petits studieux appuie ce désir de nouveautés. Un bon jeu est un voyage. Et, arriver toujours à la même destination finit par lasser. Dans les centaines de jeux vidéo, de sociétés ou en ligne qui ont été créés ces dernières années, l’apparition des thèmes autour de l’Afrique est nette.

L’Afrique, un théâtre rêvé pour tous les supports

Avec son imagerie bien particulière, son architecture aussi diverse que plaisante et la culture foisonnante du continent, les développeurs de jeux n’ont que l’embarras du choix quand il s’agit de l’Afrique. Et les joueurs ne s’y trompent pas. 

Le continent le moins représenté dans les jeux est devenu une échappatoire pour les sempiternels décors que les joueurs ne veulent plus. Avec plus de 7780 jeux de casino gratuits en ligne, les machines à sous gratuites en sont le parfait exemple. Vous pourrez ainsi jouer aux grands thèmes des jeux avec Zeus ou Cléopatra, mais, vous pourrez aussi y découvrir une multitude de jeux ayant pour thème l’Afrique. The Wild Life par exemple, avec son décor de savane sous un soleil couchant, ou encore Africa Gold. Une percée qui est due à l’intérêt des Africains pour les jeux avant tout. 

Mais plus encore que les thématiques africaines, le continent entier à un rôle à jouer dans le développement de l’industrie du jeu en Afrique. Les quelques coups d’essai qui ont été lancés ont fait mouche. Et ce n’est pas près de s’arrêter.

L’Afrique comme acteur de l’industrie du jeu

Déjà en 2018, Baïdy Agne militait pour une meilleure gestion de l’industrie culturelle en Afrique, un devoir pour conserver une mainmise locale sur la culture du continent. Il félicite ainsi l’avancée et les progrès de l’Afrique dans le domaine du digital comme des nouvelles technologies. 

En ce qui concerne le jeu vidéo, le développement est aussi rapide. Dans ce sens, la ville de Dakar a récemment officialisé un engagement pour un partenariat avec Téranga eSport. C’est donc un projet d’arena esport, le premier en Afrique qui est prévu. La professionnalisation des compétitions est une aubaine pour l’Afrique et son vivier immense de joueurs. Mais plus encore que tous ces projets qui avancent, l’Afrique a d’ores et déjà gagné sa crédibilité dans le milieu du jeu vidéo comme développeurs. 

C’est le studio camerounais Kiro’o Games, qui est à l’origine d’Aurion, un jeu vidéo entièrement africain. Et la communauté des joueurs ne s’y est pas trompé. En fins connaisseurs, ils ont littéralement acclamé le jeu pour la passion qui transpirait du jeu et pour le contexte original. Malgré 13 années de développements, c’est un chef-d’œuvre vidéoludique qui est sorti du premier studio de développement de jeux vidéo africain de l’histoire. Une franche réussite qui en appellera sans doute d’autres.

C’est en alliant une stratégie réfléchie sur les nouvelles technologies et une liberté créatrice que l’Afrique pourra s’imposer comme un acteur de l’industrie du jeu. Le potentiel est énorme. Quand, en plus, on sait que la communauté des joueurs, réputée pour être très difficile, a adoubé le premier jeu vidéo entièrement africain. L’avenir s’annonce radieux pour les prochains studios qui vont émerger sur le continent.

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