L’impact de la grève des boulangers chez les consommateurs

Après seulement 24 heures de la grève annoncée par la fédération nationale des boulangers du Sénégal, les populations ne savent plus à quel saint se vouer, et sont obligés de se rabattre sur les biscuits et autres bonbons ou bouillie. Sud Quotidien qui a rencontré des ménagères au marché Castor, rapporte les confidences de ces dernières, entre désarroi et inquiétude se disent obligées de changer leur menu tout en espérant une issue heureuse  d’ici la fête de pâques.

Selon le journal, une dame, la trentaine, est venue faire ses courses avec sa fille de 3 ans. Elle nous apprend qu’elle n’était pas au courant de la grève, et que c’est ce matin que «j’ai demandé à ma fille d’aller chercher du pain, elle est revenue me dire que les boulangers étaient en grève. J’ai moi-même sillonné toutes les boulangeries de la zone à la recherche de la baguette», se désole Maguette. Elle annonce qu’elle était obligée de donner des biscuits et du lait à ses enfants qui devaient se rendre à l’école. Une situation qu’elle juge anormal, dans la mesure où cette grève est «insensée ».
 
Même si elle n’est pas contre la hausse du prix de la baguette, Maguette propose une augmentation du poids, qu’elle trouve «trop léger». Non sans se désoler des conséquences engendrées par la grève  des boulangers qui a «complètement chamboulé notre menu». Elle soutient que durant ces 72 heures, il est impossible de cuisiner de la sauce pour le diner. En lieu et place, Maguette  propose le couscous, même si elle sait que ses enfants ne vont pas aimer.

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