Leurs cultures détruites par des insectes : le village de Handa sollicite l’aide des pouvoirs publics

Le village de Handa, situé à Mbédienne, une commune de la région de Louga, sollicite l’aide des pouvoirs publics pour venir à bout des chenilles qui ont envahi et détruit plusieurs hectares de cultures, au grand dam des populations locales.

Les habitants de Handa, inquiets pour leur saison des pluies, ont par la voix de leur chef de village appelé les autorités à l’aide, pour sauver ce qui reste de leurs productions.

« Il y a quelque temps, des papillons sont venus pondre des œufs dans nos champs. Cinq jours après, les œufs ont éclos et des chenilles en sont sorties. Depuis, elles dévorent nos récoltes et nous ne savons plus où donner de la tête », a expliqué Saër Seck.

Situé à l’est de la commune de Mbédienne, à quelques kilomètres de Louga, la capitale régionale, le village de Handa compte principalement des cultivateurs.

Les dégâts causés par les insectes sont visibles sur plusieurs hectares à la ronde, à la mesure de la dégradation du tapis herbacé, qui donne une idée du sort réservé aux cultures.

Selon le chef de village de Handa, les insectes s’attaquent surtout aux champs de niébé, dont ils dévorent les feuilles, condamnant les plantes à une mort certaine.

« Ils l’ont fait sur plusieurs hectares. Tout le village est attaqué par ces chenilles, peut-être que quelques zones sont épargnées, mais ce n’est plus qu’une question de temps » pour que tout soit détruit, a-t-il alerté.

Les populations disent attendre l’intervention des services compétents, qui ont été informés, pour espérer une prise en charge idoine de « ce problème qui est en train de nous coûter cher », a dit le chef de village.

« La plupart de nos cultures, c’est le niébé. Si nous perdons ça, ce sera compliqué pour nous », a-t-il indiqué, ajoutant avoir aussi parlé au représentant du maire pour qu’il aide à apporter une solution à ce problème.

« Il faut que nous nous mobilisions tous pour combattre ces chenilles afin qu’elles ne détruisent le reste de nos récoltes », a indiqué le chef de village de Handa, selon qui « beaucoup de paysans ne sont plus motivés à aller dans les champs à cause de ces insectes ».

Avec Aps

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.