L’Etat du Sénégal entre dans le capital de la Société concessionnaire de l’autoroute à péage

L’Etat du Sénégal a enfin officialisé son entré dans le capital de la Société concessionnaire de l’autoroute à péage (Secaa). Les nouveaux accords ont été signés. Et selon le ministre des Finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo, «désormais, il y aura un partage plus juste des profits futurs avec l’Etat et les usagers. Les flux nets à recevoir par l’Etat sont estimés à 305, 5 milliards de francs Cfa sur la période 2021-2044, avec des évolutions progressives annuelles et une moyenne de 13 milliards de francs Cfa».

C’est maintenant acté. L’en­trée de l’Etat du Sénégal dans le capital de la Société concessionnaire de l’autoroute à péage (Secaa), à hauteur de 25%, a été paraphée hier. «Nous avons enfin réussi à rétablir un meilleur équilibre entre l’Etat et le concessionnaire. Désormais, il y aura un partage plus juste des profits futurs avec l’Etat et les usagers. Les flux nets à recevoir par l’Etat sont estimés à 305, 5 milliards de francs Cfa sur la période 2021-2044, avec des évolutions progressives an­nuel­les et une moyenne de 13 milliards de francs Cfa», a déclaré le ministre des Finan­ces et du budget. Abdoulaye Daouda Diallo explique aussi que la signature de ces nouveaux accords consacre la participation de l’Etat dans la «gouvernance de la concession avec tous les avantages y afférents, notamment dans la gestion et le pilotage de l’exploitation. Et cela sera accompagné d’un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute trans­parence. Des programmes d’investissements impliquant l’Etat-actionnaire accompagneront l’évolution de la capacité de l’ouvrage, en fonction du profil du trafic et la mise en œuvre de la réalisation des ouvrages différés». Comme autres points forts de ce protocole, le ministre informe aussi que «l’Etat du Sénégal percevra désormais une redevance domaniale annuelle représentant 2% du Chiffre d’affaires annuel de la Secaa, avec un minimum de 800 millions de francs Cfa par an, au lieu de 1000 francs Cfa par an dans le contrat initial.
Le taux de rendement interne cible est plafonné à hauteur de 17% au lieu de 20,1% dans le Contrat complémentaire et avec correction d’hypothèses. Un Gel de l’indexation des tarifs à l’inflation sera appliqué pendant 5 ans». Par ail­leurs, «le concessionnaire réalisera à sa charge l’éclairage sur tout le linéaire de la section courante et au niveau des diffuseurs. Dans la perspective d’un partenariat durable, sécurisé et permettant les meilleures conditions d’un transfert de l’ouvrage à terme et au-delà, la réalisation des Gros entretiens et réparation, le Protocole dispose d’une extension de la durée de la concession pour 5 ans». Il est enfin prévu, à travers cet accord, «une fusion et harmonisation des contrats initial et complémentaire en un seul véhicule contractuel con­solidé, permettant un maintien de l’équilibre économique d’une concession qui sauvegarde l’intérêt de l’Etat et des usagers», rapporte Le Quotidien.

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