L’état du 7eme art au Sénégal

Relance du 7e art sénégalais. Autrefois, le symbole d’une industrie cinématographique dynamique au Sénégal, les salles de cinéma sont aujourd’hui abandonnées.  L’étalon d’or récemment remporté par le sénégalais Alain Gomis à Ouagadougou et d’autres trophées décernés à des Africains pour leurs distinctions et talents, attirent l’attention des autorités du continent sur les défis du secteur. L’absence de financement, la fermeture des salles, l’avènement de la télévision et d’Internet ont freiné le développement de l’industrie du cinéma sénégalais.

Le cinéma sénégalais, traverse une profonde crise avec la fermeture progressive de la quasi-totalité des salles. Le cinéma El Mansour, un bâtiment imposant dans le quartier de Grand Dakar est aujourd’hui tombé en ruine. On a bien dû mal à imaginer que le site était un lieu de rendez-vous pour les cinéphiles dakarois il y a une trentaine d’années. Les cinéastes réclament avec insistance la réouverture de cinéma pour aider à relancer une industrie en difficulté.

La Bonne nouvelle est que l’État sénégalais travaille actuellement à la rénovation de certaines salles de cinéma. Après plus d’une décennie d’inactivité, le gouvernement du Sénégal s’engage dans un vaste plan de réhabilitation de son industrie cinématographique.

« Nous comptons financer des operateurs privées nationaux pour rénover ces salles et les mètres en adéquations parce que aujourd’hui les salles d’avant ne sont plus ces salles que veulent les populations actuelles, elles étaient très grande. Donc il faut mettre toute la convivialité comme ça se fait un peu dans le monde des salles de 200, 300 places, mais en avoir 3, 4 qui offrent un programme diversifié. » (Hugues Diaz, directeur du département cinématographique d‘état – Sénégal)

Le cas du Sénégal n’est pas isolé en Afrique. Les partenariats intra africains pourraient aider à dynamiser le secteur. La création d’un fonds d’aide africain est envisagé d’ici le mois de septembre 2017 par le Centre cinématographique marocain. Il n’y a pas eu de coproduction entre le Maroc et un autre pays africain ces deux dernières années, alors qu’entre 2003 et 2013, une trentaine de films avaient été coproduits.

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